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journée intergénérationnelle de commémoration de l'abolition de l'esclavage
journée intergénérationnelle de commémoration de l'abolition de l'esclavage
A l’occasion de la Fèt Kaf, participez à la journée intergénérationnelle de commémoration de l’abolition de l’esclavage organisée par l’association Kartyé Lib Mémoire & Patrimoine Océan Indien, avec le soutien du maire du Tampon, André Thien Ah Koon, de son conseil municipal et en partenariat avec la délégation de Mayotte qui se tiendra le 20 décembre de 9h à 18h00 à l’EHPAD Villas Terrain Fleury.
Au programme:
de 9h à 18h:
Expositions et projection commentée
* "abolir l'esclavage à Bourbon/La Réunion: sujet d'histoire, enjeu de mémoire"
* "esclaves et travailleurs sur la plantation sucrière de la dynastie Kerveguen"
* "L'esclavage à Mayotte, une réalité historique" projection proposée par la délégation de Mayotte à la Réunion.
De 10h à 12h:
* ateliers ludo-pédagogiques
* récits de Dominique Vandanjou (présidente AFAC974) et de Jannick Fontaine (géographe)
* échange avec le public.
De 12h à 17h:
* Réinvestissement pédagogique (mots croisés, QCM, causeries)
De 17h à 18h:
* Danses traditionnelles mahoraises et bal la poussière, avec l'association Nia Moja.
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Zistoir Maloya
Zistoir Maloya
Dans le cadre de la Fet-Kaf, l'anniversaire de l'abolition de l'esclavage, à la Réunion,
la ville de Saint-Pierre vous propose une journée pleine d'activité.
Le 20 désamb dans le quartier de Grands-Bois, prenez part à des ateliers, et à des concerts.
Village Terrain Paddock à partir de 10h :
- risofé
- ateliers
- jeux
- zistoir maloya
Concert de 10h à 19h:
Woba-Kélé, Kalay N'Ko, Mamass'B, Mokap, Couler Pei, Héritaz Maloya, Mangalor, Youss, Dany'm, Bradoomar, Yabenabi Souldiers, Foret vert, Simaronn, Ambiance Malgache.
Belvedere 19h
- Race Bandey Maloya
- Gadiembé Maloya
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Exposition "Tromelin, l’île aux esclaves oubliés"
Exposition "Tromelin, l’île aux esclaves oubliés"
Institut national de recherches archéologiques préventivesUne exposition qui vous transporte au coeur de l’île de Tromelin. Pourquoi des esclaves ont-ils été abandonnés sur cette île ? Que s’est-il passé pendant 15 ans sur cet îlot désert de 1 km² ? Découvrez cette histoire singulière en parcourant les recherches inédites réalisées par les archéologues.
Parti de Bayonne le 17 novembre 1760, l’Utile, un navire de la Compagnie française des Indes orientales, s’échoue le 31 juillet 1761 sur l’île de Sable (aujourd’hui île Tromelin), un îlot désert de 1 km² au large de Madagascar. Il transporte 160 esclaves malgaches achetés en fraude, destinés à être vendus à l’île de France (l’Île Maurice actuelle). L’équipage regagne Madagascar sur une embarcation de fortune, laissant 80 esclaves sur l’île, avec la promesse de venir bientôt les rechercher. Ce n’est que quinze ans plus tard, le 29 novembre 1776, que la Dauphine, placée sous le commandement de Tromelin approche l’île. Les esclaves survivants, sept femmes et un enfant de huit mois, sont sauvés.
À travers le naufrage et la survie des rescapés de l’Utile, c’est un pan de l’histoire maritime et la question de la traite et de l’esclavage qui sont abordés. Cette exposition présente les résultats des 7 années de fouilles archéologiques (terrestres et sous-marines), du Groupe de recherche en archéologie navale (Gran) et de l’Inrap aux abords de l’île.
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Faith Ringgold, Black is Beautiful
Faith Ringgold, Black is Beautiful
Musée PicassoFigure majeure d’un art engagé et féministe américain, depuis les luttes pour les droits civiques jusqu’à celles des Black Lives Matter, auteur de très célèbres ouvrages de littérature enfantine, Faith Ringgold a développé une œuvre qui relie le riche héritage de la Harlem Renaissance à l’art actuel des jeunes artistes noirs américains. Elle mène, à travers ses relectures de l’histoire de l’art moderne, un véritable dialogue plastique et critique avec la scène artistique parisienne du début du XXe siècle, notamment avec Picasso et ses « Demoiselles d’Avignon ». Cette exposition est la première à réunir, en France, un ensemble d’œuvres majeures de Faith Ringgold. Elle prolonge la rétrospective que lui a consacré le New Museum au début de l’année 2022 et est organisée en collaboration avec cette institution new-yorkaise.
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Senghor et les arts
Senghor et les arts
Musée du quai Branly - Jacques ChiracSenghor et les arts. Réinventer l’universel met en perspective les réflexions et réalisations dans le domaine culturel de l’intellectuel et homme d’État sénégalais, président du Sénégal de 1960 à 1980, Léopold Sédar Senghor (1909-2001). Pionnier de la Négritude, mouvement politique et littéraire initié avec Aimé Césaire, Léon-Gontran Damas, Suzanne Césaire, Jane et Paulette Nardal, Senghor a défendu l’idée d’une civilisation de l’universel, façonnée par le « rendez-vous du donner et du recevoir ». Sous cette métaphore de l’échange, du « métissage culturel », il manifeste l’espoir d’unir les traditions et d’engager « le dialogue des cultures ». En réinventant et en désoccidentalisant la notion d’universel, il affirme le rôle de l’Afrique dans l’écriture de son histoire.
L’exposition revient sur la politique et la diplomatie culturelle sénégalaise au lendemain de l’indépendance, ses réalisations majeures dans le domaine des arts plastiques et arts vivants, mais aussi ses limites. La pensée de Senghor n’a pas laissé indifférentes les générations nées au lendemain des indépendances ; elle a été largement discutée, critiquée et commentée au fil des relectures successives.
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Marronnages, Tembe et photographies des Guyanes aujourd'hui
Marronnages, Tembe et photographies des Guyanes aujourd'hui
Galerie Dominique FiatLes œuvres présentées dans cette exposition s’inscrivent dans l’histoire encore largement méconnue du marronnage au Suriname et en Guyane française. Dans l’ancienne colonie hollandaise la fuite des « esclavisés » en dehors des plantations engendre dès le 17e siècle la création de plusieurs communautés que protège la forêt amazonienne. Nous rencontrons ainsi la première génération de photo- graphes marrons, tant de décennies après les photographies d’ethnologues comme Jean Hurault ou Pierre Verger.
commissariat Thomas Mouzard.
48.8602169, 2.3622091
Exposition « Toussaint Louverture, gouverneur de Saint-Domingue emprisonné au Château de Joux »
Exposition « Toussaint Louverture, gouverneur de Saint-Domingue emprisonné au Château de Joux »
Château de JouxL'exposition de panneaux retrace les grandes étapes de la Révolution haitienne, la première abolition de l'esclavage, l'action politique et militaire de Toussaint Louverture, son arrestation, son enfermement et ses conditions de détention au Château de Joux, sa mémoire en 2023.
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Anne Eisner, une artiste américaine au Congo
Anne Eisner, une artiste américaine au Congo
Quai Branly Jacques ChiracEn 1946, l’artiste américaine Anne Eisner (1911-1967) se rend pour la première fois en Afrique. Elle voyage aux côtés de son futur époux, Patrick Putnam (1904-1953). Cet anthropologue de formation a établi au début des années 1930 un établissement hôtelier dénommé « camp Putnam » à Epulu, au nord-est de la colonie belge du Congo. C’est là que vit Anne Eisner pendant sept ans, dans le voisinage des communautés Mbuti. Durant son séjour, elle apprend à mieux connaître la forêt équatoriale de l’Ituri et documente la vie de ses habitants.
Peintre depuis les années 1930, Anne Eisner est attentive aux développements de l’expressionisme abstrait américain. La découverte du continent africain et son installation au camp Putnam auront un impact saisissant sur son travail artistique. De retour aux États-Unis en 1954, l’artiste poursuit sa méditation picturale engagée au Congo, à l’orée de l’abstraction. Parallèlement à sa production artistique, elle tente d’apporter sa contribution à l’étude des populations autochtones de l’Ituri.
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Patrimoine colonial caché restitué au peuple
Patrimoine colonial caché restitué au peuple
Ville de Saint-Laurent-du-MaroniDu 05 avril au 05 juillet, découvrez gratuitement l'exposition itinérante "Patrimoine colonial caché restitué au peuple".
L'objectif de cette exposition est de vous proposer une série de photos d'archives des Pays-Bas illustrant le mode de vie des Bushinengue dans les années 1950 et 1960 (photos partagées par l'association Wooko Makandie et jusqu'alors inaccessibles).
L'exposition sera enrichie de clichés inédits de la même période provenant du service des archives de la ville de Saint Laurent du Maroni.
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Exposition "Basquiat Soundtracks"
Exposition "Basquiat Soundtracks"
Philharmonie de ParisLa Philharmonie de Paris organise la première exposition consacrée à la relation puissante de Jean-Michel Basquiat à la musique. Donnant à entendre autant qu’à voir, Basquiat Soundtracks s’offre comme la bande-son héroïque, multiple et foisonnante d’une œuvre fulgurante, pour laquelle la musique se révèle une clé d’interprétation essentielle – de Beethoven à Madonna, du zydeco à John Cage, de Louis Armstrong à la Zulu Nation.
DÉFERLANTES NO WAVE ET HIP-HOP
Émergeant parmi la communauté artistique du New York de la fin des années 1970, où la pluridisciplinarité est de mise, le talent de Jean-Michel Basquiat se révèle à la confluence de deux vagues musicales majeures : la no wave et le hip-hop. Poète, styliste, sculpteur et surtout musicien avant même d’être peintre, Basquiat est le leader officieux du groupe Gray qui partage la scène avec des formations phares de la no wave, tels DNA ou The Lounge Lizards. Ses premiers pas créatifs se font dans les clubs downtown qui servent de repaire à une génération d’artistes marquée par le punk qui, entre performance et expérimentation, cherche à repenser ses pratiques et ramener l’art à la vie. Simultanément, Basquiat subit de plein fouet la déferlante du hip-hop, révolution culturelle qui développe uptown ses propres codes et manières de faire, tant sur le plan de la musique que sur celui de la danse et des arts visuels. Il s’investit dans la communauté des artistes qu’il fédère au point de produire un single de rap intitulé Beat Bop (1983), mettant en vedette un pionnier du genre : Rammellzee.
LE JAZZ EN HÉRITAGE
Si les rappeurs se présentent alors comme les petits-fils des be-boppeurs, le jazz occupe aussi une place essentielle dans la peinture de Basquiat. L’artiste s’inscrit ainsi dans l’héritage culturel noir new-yorkais qui le rattache à une généalogie artistique sans équivalent dans le champ des beaux-arts. Hantée par la destinée tragique de Charlie Parker, figure du génie foudroyé, son œuvre regorge de références aux disques et aux musiciens de jazz. Sa compréhension du genre modifie en profondeur la composition de ses tableaux. Du delta du Mississippi, terre de naissance du blues, aux côtes de l’Afrique en passant par la Caraïbe à laquelle le rattachent ses ascendances haïtienne et portoricaine, l’œuvre de Basquiat explore l’Atlantique noir, ce continent immatériel et diasporique où la musique est un lieu de mémoire : elle témoigne d’un continuum spirituel à travers les âges, qu’incarne la figure ancestrale du griot.
PLONGÉE IMMERSIVE DANS UNE ŒUVRE FOISONNANTE
Réunissant un ensemble exceptionnel de près d’une centaine d’œuvres, cette exposition s’offre comme une expérience immersive dans les lieux et les sons qui ont façonné le parcours de Basquiat et alimenté son inspiration. Audacieuse, la scénographie montre sous un jour nouveau une invention picturale où la photocopie prend valeur de sample et où le mix agit comme principe structurant. Complétée d’archives rares, d’instruments emblématiques et de documents audiovisuels inédits, Basquiat Soundtracks remet en perspective une œuvre qui, tout en restant étroitement liée à la club culture – depuis l’underground jusqu’aux boîtes de nuit les plus flamboyantes des eighties – a désormais révélé sa dimension universelle.
COMMISSAIRES
Vincent Bessières
Dieter Buchhart
Mary-Dailey Desmarais
Une exposition co-organisée par Le Musée des Beaux-Arts de Montréal et la Philharmonie de Paris