L’histoire de la traite négrière et de l’esclavage n’est pas uniquement celle des Noirs ; elle nous concerne tous. Elle n’appartient pas qu’au passé puisqu’elle imprègne notre présent. Elle a façonné la souffrance d’un peuple, mais aussi mis en place des mécanismes sociaux, politiques et économiques qui perdurent. Cette histoire parle de domination, d’impérialisme, mais également de la façon dont des hommes et des femmes ont, au quotidien, transcendé l’oppression en se révoltant, en témoignant, en imaginant.

Vingt ans après la loi Taubira, tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité dans les commémorations mais surtout au cœur des livres, la rédaction de D’Ailleurs & D’Ici a décidé d’éditer un livre pédagogique intitulé L’Esclavage et la Traite négrière : 10 nouvelles approches (Editions Librio).  

Dans ces pages, d’éminents spécialistes font surgir de l’ombre des vérités méconnues sur l’esclavage et la traite négrière. L’objectif ? Aider tous les interlocuteurs jeunesse à aborder certaines questions historiques devenues fractures, faute de transmission. Il peut être utilisé dans des structures jeunesse, bibliothèques et médiathèques municipales, par des associations, en collège et lycée.

D'autre part, à cette occasion, entre le 5 et le 28 mai, le palais du conseil départemental, le Fort Fleur d'Epée et le Fort Delgrès ont été illuminés en rouge. Ce jeudi 27 mai, date de la commémoration d'abolition de l'esclavage, des feux d'artifices simultanés vont être tirés depuis le Fort Fleur d'Epée, le Fort Delgrès et l'Habitation Murat.

La Médiathèque Octave Mirbeau (MOM) vous propose une sélection de livres traitant de l'histoire de l'esclavage. À l'emprunt à la médiathèque ou en libre accès dans les boîtes à livres de la Ville.

5 établissements scolaires de la Ville ont travaillé sur la question de l'esclavage colonial et ont réalisé des supports vidéos qui seront diffusés tout au long de la journée du 23 mai sur la page Facebook de la Ville de Sarcelles.

Une cérémonie commémorative en hommage aux victimes de l'esclavage colonial se déroulera le 23 mai à partir de 16h Place Jean-Pierre Passé Coutrin à Sarcelles, en présence des élu.e.s de la municipalité, d'Emmanuel Gordien Président de la Marche du 23 mai 1998, de Solange Cabit Présidente de l'association Cromvo et de tous les collectifs associatifs ultramarins de la Ville de Sarcelles.

Pour ce devoir de mémoire de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions, la Bibliothèque municipale Hubert Nyssen propose une table thématique tout public durant ces journées. Ainsi que deux journées "atelier lecture" sur la mémoire avec les classes de l'école élémentaire.

Inventeur des parcours-mémoires sur les traces de l’esclavage en France, le réseau Mémoires & Partages, pour les 10 ans de cette innovation mémorielle associative, lance,
le 6 mai 2022,
le premier parcours parisien sur l’esclavage, la traite des noirs et le racisme.

Le premier parcours de ce Vendredi 6 mai est lancé par Karfa Diallo,
fondateur-directeur de Mémoires & Partages et conseiller régional de la Nouvelle-Aquitaine.

Attention : le lieu de la visite n'est transmis qu'après inscription sur ce lien : https://urlz.fr/i2H2

Tarif de la visite 12€

A l’issu de cette visite, nous vous invitons à poursuivre cette journée de commémoration à la Mairie du 18ème arrondissement, 1 place Jules Joffrin 75018 Paris.

AU PROGRAMME

– 18h00 : Remise du prix « Mémoires Partagées » à Marcel Dorigny
– 18h30 : Lectures de passages du Code Noir par des jeunes
– 19h00 : Table-ronde « L’actualité de la dette d’indépendance haïtienne » en compagnie de Jean-Marie Theodat, Josette Bruffaerts-Thomas, Doudou Diène et Jean-Claude Bruffaerts

- Balade musicale commentée par Aurélie Daniel et Philippe Gouyer Montout des balades Rouennaises.
Départ rue de l'écureuil, arrivée sur les quais bas rive droite.

Inscription obligatoire : relationspubliques@rouen.fr

- 11h le dévoilement de la stèle dédiée a la mémoire des victimes de la traite négrière et de l'esclavage sur les quais bas rive droite

À l’occasion du 10 mai, Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition, la bibliothèque expose plusieurs livres sur ce sujet pour petits et grands, écrits par des auteurs de la communauté.

 C’est important de se souvenir des souffrances vécues par les esclaves et de rappeler que la discrimination raciale est encore un fléau qu’il faut combattre ​, commente Claire Le Mené, la bibliothécaire.
De Harriet Beecher-Stowe, auteure de La Case de l’oncle Tom, à Toni Morrison, auteure américaine qui a obtenu le prix Nobel en 1993, en passant par Martin Luther King et bien d’autres, le lecteur dispose d’un large éventail d’ouvrages intéressants sur ce thème.

Claire Le Mené et Goedig Uhellou, les bibliothécaires, proposent aussi de lire des passages de ces livres aux visiteurs de la médiathèque et ont affiché des poèmes et des pensées sur le thème de l’esclavage, pour accompagner cette exposition, qui sera en place jusqu’au 23 mai.

Cérémonie commémorative du 10 mai 2022

Le collège Charles Baudelaire (REP+) et l'école Pierre Mendes France du quartier Saint jacques (REP+) de Clermont Ferrand animeront la cérémonie co-organisée par le rectorat de Clermont-Ferrand et la mairie de Clermont-Ferrand.

Présence : 

• Autorités
• Elèves de la Classe de défense du collège et leurs enseignants.
• Atelier vocal des parents du collège Charles Baudelaire relevant du dispositif « Ouvrir l'École aux parents pour la réussite des enfants ».
• Parents et invités

La cérémonie du 10 mai se déroulera dans le quartier Saint Jacques de Clermont-Ferrand devant une plaque commémorative placée au pied d’un arbre de la Liberté: lectures, chants, prises de parole des autorités. 

Causerie à partir d’extraits du podcast « Les 20 ans de la Loi Taubira » produit par Pop’ Média et animé par Soro Solo, journaliste et producteur radio (l’Afrique enchantée…).

Comment faire justice pour celles et ceux qui ont été victimes de la traite et de l’esclavage ?

La question peut se poser également pour les descendant.e.s d’esclaves qui subissent encore de nos jours les conséquences morales mais pas que, de ce crime contre l’humanité ?

Faut-il pour cela réparer l’Histoire, et si oui, doit-on le faire symboliquement, financièrement ?

Cette réparation passe-t-elle par la disparition dans l’espace public de noms de rues ou de statues à la gloire d’esclavagistes et de leurs complices ? Doit-on effacer, remplacer ou compléter l’Histoire ?

Entrée libre