Le 22 mai à 18h30 – Cinéma le 7ème art

Projection de deux épisodes du documentaire « Les routes de l’esclavage »

Jauge limitée à 56 personnes.

Durant ce mois dédié à la mémoire de l'esclavage, nous souhaitons créer un espace de commémoration tout en mettant à l'honneur les territoires d'outre-mer, souvent effacés en métropole. À travers la découverte des territoires de la Guadeloupe, la Martinique, la Réunion, la Guyane et Mayotte, nous proposons une programmation variée et instructive qui laisse la parole aux experts comme aux personnes issues de ces territoires. 

Tout au long du mois de mai, le conseil départemental a mis en place l'opération « Mémoire et identité ». Une mini-série de 10 épisodes intitulée Koko et Zabriko est diffusée sur le Facebook du conseil départemental depuis le début du mois. Sur un ton décalé, cette série est réalisée en collaboration avec la Société d'Histoire de la Guadeloupe et les archives départementales pour raconter aux jeunes l'histoire de la Guadeloupe.

Diffusion du récit "Il était une fois l'esclavage", écrit, narré, chanté par le conteur franco-haïtien Jude Joseph, accompagné par le groupe Jjem dans la programmation de la Direction des Affaires Culturelles : "La Culture s'invite chez vous".

Diffusion du film "Simon Lagarrigue, chanteur de l'ombre", témoignages de la famille et des artistes, exposition de photos des mémoires du maloya.

Remise du trophée "Gardien de la mémoire"

Spectacles : Jim Fortuné, Jean Lahope, Françoise Guimbert.

Invités : association CRAN, Rasine Kaf, Komité Eli, Ankraké, Kaz Kabar, Henry-Claude Elma, Jean-Marie Imira, Afatia, Davy Sicard, Laurent Médéa, Ghislaine Bessière, Valérie Filain.

Le 20 décembre, au Kerveguen et au Centre de Ressources Pierre Macquart de 9h à 17h: exposition " Mahavel " de Mo Armen (du 13 au 20 décembre) et jeu de l'oie géant sur l'histoire de La Réunion et l'esclavage.

Projection du film Elie ou les forges de la liberté entre 9 h et 15h.
Synopsis : Le 8 novembre 1811 à Saint-Leu, petite bourgade de l’île Bourbon, aujourd’hui La Réunion, s’est déroulé un événement exceptionnel, unique dans l’histoire insulaire.

Un événement pourtant pratiquement oublié de nos jours. Il s’agit de la révolte de Saint-Leu ; le soulèvement de plusieurs centaines d'esclaves qui, avant d'être trahis et impitoyablement réprimés.

Projection du film Madame Desbassyns de 10h et 16h.

Synopsis : Mariée peu avant ses 15 ans au quadragénaire Henri-Paulin Panon Desbassyns, la jeune créole Hombeline Gonneau Montbrun va entamer un parcours hors du commun et se retrouver à la tête de la plus puissante famille de propriétaires de terres et d'esclaves de l'île Bourbon. Au fil de sa très longue existence, un véritable mythe s'est forgé autour de sa personne.

Compositeur, violoniste, chef d’orchestre et escrimeur, le chevalier de Saint-George fut l’une des personnalités les plus brillantes et les plus célèbres du XVIIIe siècle en France et en Europe. Grand homme des Lumières mais aussi militaire, il participa activement à la Révolution française. À travers l’engagement d’étudiants lillois mobilisés pour faire rebaptiser une place de la ville à son nom, ce documentaire nous fait découvrir la personnalité et le parcours de cet homme exceptionnel.

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Projection documentaire : Mon nom est Solitude

En présence de la réalisatrice Aurine Crémieu ou d’un·e spécialiste de la thématique

Une héroïne nécessaire au peuple antillais ! Voilà ce que l’on peut dire de Solitude.
Cette mulâtresse anonyme, fille d’une esclave noire et d’un marin blanc, a traversé
l’histoire sans laisser de trace. Et pourtant ! Des rues, des écoles portent son nom…

Son histoire, écrite par le romancier André Schwarz-Bart, est une fiction. Mais
Solitude s’en est affranchie. Par-delà le silence et l’amnésie qui se sont abattus
sur la Guadeloupe après la révolte de 1802, la mulâtresse Solitude s’est glissée
dans la mémoire collective. Encore méconnue, elle habite désormais « la maison
Guadeloupe » aux côtés des grands héros de la résistance à l’esclavage. De ceux
qui ont préféré « Vivre libres ou mourir ! » plutôt que de redevenir esclaves.

Qu’y a-t-il de commun entre les Noirs français ? Pas grand-chose, hormis leur couleur de peau et le racisme dont ils sont victimes.

Pour la première fois, le film « Noirs en France » d’Aurélia Perreau et Alain Mabanckou donne la parole aux Français.e.s noir.e.s de tous âges et de tous horizons, connu.e.s ou inconnu.e.s du grand public.

a projection sera suivie d’un échange avec des témoignages.

A la Salle Ylora,
1 rue d’Irlande

par l’association des Antillais et Guyanais de la Loire-Atlantique en partenariat avec la Maison des Haubans

> Entrée libre

« La vallée secrète » est perdue au milieu des hauteurs escarpées du centre de l'île de La Réunion.
Elle a été identifiée scientifiquement comme un ancien site de marronnage utilisé par les esclaves qui fuyaient leurs maîtres, du temps de l'esclavage. Cette période de l'histoire réunionnaise est restée longtemps taboue. Ce n'est qu'avec la mise en place de moyens permettant d'utiliser l'archéologie de manière scientifique que les connaissances sur cette époque ont pu être approfondies.

Suivez les travaux d'archéologues et d'historiens qui permettent de décrypter l'histoire du marronnage à La Réunion. 

Sur les chaînes du Réseau La 1ère

57 min • Réalisation Sébastien Tézé • 
Production Les Films d'un Jour, One Day, avec la participation de France Télévisions