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A Saint-Barthélemy, la mémoire de l'esclavage
©Lucas Cortet
Information organisateur
Association Saint-Barth Heritage, soutenue par la préfecture et la collectivité de Saint-Barthélemy
18:30
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Association Saint-Barth Heritage, soutenue par la préfecture et la collectivité de Saint-Barthélemy

Le 9 octobre 1847, l’esclavage est définitivement aboli à Saint-Barthélemy. A l’occasion de la deuxième année de commémoration de l’abolition de l’esclavage, l’association Saint-Barth Heritage, soutenue par la collectivité de Saint-Barthélemy et la préfecture de Saint-Barthélemy et Saint-Martin, vous invite à rencontrer nos spécialistes et intervenants sur le sujet.

L’esclavage à Saint-Barthélemy soulève de nombreuses questions que cette conférence se propose d’examiner. Qui étaient les personnes assujetties à l’esclavage ? Qui le pratiquait et pourquoi ? Comment cette histoire est transmise aujourd’hui ?

Venez écouter et échanger avec nos intervenants sur cette période encore mal connue de l’histoire de Saint-Barthélemy.

Fredrik Thomasson – historien et professeur à l’université d’Uppsala en Suède, spécialiste de la colonisation dans les Antilles. Il a consacré plusieurs années à numériser les archives suédoises de Saint-Barthélemy (350 000 pages), entreposées aux archives nationales d’Outre-mer à Aix-en-Provence. Dans son ouvrage « La Saint-Barthélemy noire – destins humains dans une colonie suédoise » (2021), il raconte la vie des esclaves à Saint-Barthélemy durant la période suédoise, grâce à un remarquable travail de recherche.

Albane Harmange – Originaire de Saint-Barthélemy, journaliste basée à Paris. Régulière collaboratrice du Journal de Saint-Barth, elle porte une attention particulière aux enjeux propres à son île et aux thématiques liées aux Outre-mer. 

Jean-Georges Ferrié – archéologue à l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) au centre de Gourberye en Guadeloupe, responsable d’opérations archéologiques dans les Petites Antilles.

Elise Magras – titulaire d’un Master en tourisme, culture et communication, fonctionnaire territoriale depuis 1982. Depuis 2012, elle est responsable du service des archives territoriales, nouvellement créé dans le cadre du transfert de compétence de la Guadeloupe vers la collectivité d’outre-mer de Saint-Barthélemy.

Jerome Montoya – Dans son ouvrage« Saint-Barthélemy, histoire et généalogie d'une île », l’auteur retrace l’arrivée des habitants sur l’île de Saint-Barthélemy en établissant une généalogie des familles. D’abord publiées sur son blog « Saint-Barth Islander », ses recherches permettent d’éclairer l’histoire de Saint-Barthélemy.

Anne Querrard – Anciennement chargée de cours à Paris I La Sorbonne et présidente de l'association Saint-Barth Heritage. L'association St-Barth Heritage réalise une médiation interactive dans les écoles associant esclavage et libertés, alimentée par la recherche historique d'une part et inspirée de méthodologies et formations aux droits de l'homme de la Commission européenne et du Conseil de l’Europe, d’autre part.

Charles Moreau – né en 1980, artiste, historien de l’art et ancien antiquaire en Arts Premiers, il est responsable du musée Territorial du Wall House à Saint-Barthélemy depuis 2001.

*Le programme

18h30 Accueil du public

Discours d’ouverture par Xavier Lédée, président de la collectivité de Saint-Barthélemy

18h35 : Projection du documentaire « L’esclavage, le passé oublié de Saint-Barth » réalisé par Albane Harmange (2024, 13 min).

18h50 : « La vie des esclaves et des Noirs libres à Saint-Barthélemy sous domination suédoise (1785–1847) »

Introduction par Arlette Magras, présidente du Domaine Félicité

Intervention de Fredrik Thomasson, historien, professeur à l’université d’Uppsala en Suède.

Temps d’échanges avec le public.

19h35 : « Comment parler de l’esclavage à Saint-Barthélemy aujourd’hui ? Pratiques, méthodes et transmission »

*Mémoire collective et sensibilisation : comment la mémoire de l’esclavage est abordée à Saint-Barthélemy ? Existe-t-il des initiatives pour mieux faire connaître cette partie de l’histoire de l’île ?

*Récit historique : quelles sont les principales sources utilisées pour reconstituer la vie des esclaves à Saint-Barthélemy ? En quoi les archives et l’archéologie préventive permettent de mieux comprendre les réalités de cette époque ?

*Art et mémoire : dans quelle mesure l’art peut-il jouer un rôle dans la transmission de cet héritage culturel et identitaire ? Quels sont les outils pour rendre cette histoire accessible à un large public ?

Introduction et modération par Aliénor Barbé-Guillaume, déléguée du préfet à Saint-Barthélemy
20h20 : Discours de clôture par Vincent Berton, préfet délégué dans les collectivités de Saint-Barthélemy et Saint-Martin

20h30 : Verre de l’amitié

17.8945245, -62.84841535