Exposition libre

(vendredi 20/05 9h12h- dimanche 21/05 14h-17h et lundi 23/05 de 9h à 12h et 14h-17h)  et

Diffusion de films :

Zarafa pour les enfants lundi 23/05 à 10h et

Django Unchained dimanche 22 à 17h 

Festival de film 

Le 22 mai de 10h à 18h30, la FME et le Musée du Quai Branly-Jacques Chirac s’associent pour présenter une série de films mobilisant la mémoire de l’esclavage à partir de plusieurs points de vues et imaginaires.

Dépassant leur statut de divertissement, ces œuvres se saisissent du passé pour nous interroger sur les conséquences de l’esclavage colonial dans le présent. Chaque séance sera introduite par une courte présentation et sera suivie d’un échange avec le public. 

Programme : 

• 10h - 12h30  West Indies de Med Hondo (1979, 1h50, VF, drame musical)
  La séance sera animée et suivie d’un débat avec François Catonné, directeur de la photographie de Med Hondo
• 13h30 - 14h Black’s Back de Derek Woolfenden (2008, 12 minutes, Mini DV, coul-n&b, VOST)
  La séance sera présentée par Derek Woolfenden et suivie d’une discussion entre le réalisateur et Claire Dutriaux (Maîtresse de conférences en civilisation américaine, Sorbonne Université).
• 14h10 - 16h Passage du milieu de Guy Deslauriers (1999, 1h25, VF, documentaire)
  La séance sera présentée par le réalisateur Guy Deslauriers et suivie d’une discussion avec le public (présence à confirmer).
• 16h10 - 18h35 La Ultima Cena de Tomás Gutiérrez Alea (1976, 2h00, VOST, drame)
  La séance sera présentée par Julie Amiot-Guillouet (Professeure des Universités, spécialiste du cinéma latino-américain, CY Cery Paris Université) et suivie d’un échange avec le public.

AVERTISSEMENT : l'ensemble des films proposés est susceptible de choquer le plus jeune public par les thèmes évoqués (traite, esclavage, racisme).

Le public est invité à découvrir la Mulâtresse Solitude, héroïne de la révolte guadeloupéenne de 1802 qui a suivi l’annonce du rétablissement de l’esclavage.

Cette séance est suivie d’un temps d’échange avec un universitaire spécialiste de la thématique ou avec la réalisatrice du film. 

Projections Mon nom est solitude :

France | 2015 | 52 minutes

Projections gratuite et ouverte à tous

En présence de la réalisatrice Dominique Maestrati ou d’un-e spécialiste de la thématique

Le 20 mai 1802, Bonaparte, qui est alors Premier Consul, fait voter un décret
rétablissant l’esclavage. C’est le reniement le plus fort des idéaux de la Révolution
française qui avait proclamé et aboli l’esclavage. Les conséquences sont terribles :
rétablissement de la traite des Noirs ; massacres sanglants dans les Caraïbes, en
Guadeloupe comme à Saint-Domingue ; validation de la théorie du préjugé de
couleur, c’est-à-dire l’origine du racisme moderne.
Dans ce film, Dominique Maestrati interroge des historien·nes et dresse le portrait
des grandes figures historiques ayant pris part au rétablissement de l’esclavage
et à la lutte contre celle-ci pour tenter de comprendre les enjeux sociaux,
économiques et politiques de cette période.

52 minutes, 2016

Projection documentaire : Mon nom est Solitude

En présence de la réalisatrice Aurine Crémieu ou d’un·e spécialiste de la thématique

Une héroïne nécessaire au peuple antillais ! Voilà ce que l’on peut dire de Solitude.
Cette mulâtresse anonyme, fille d’une esclave noire et d’un marin blanc, a traversé
l’histoire sans laisser de trace. Et pourtant ! Des rues, des écoles portent son nom…

Son histoire, écrite par le romancier André Schwarz-Bart, est une fiction. Mais
Solitude s’en est affranchie. Par-delà le silence et l’amnésie qui se sont abattus
sur la Guadeloupe après la révolte de 1802, la mulâtresse Solitude s’est glissée
dans la mémoire collective. Encore méconnue, elle habite désormais « la maison
Guadeloupe » aux côtés des grands héros de la résistance à l’esclavage. De ceux
qui ont préféré « Vivre libres ou mourir ! » plutôt que de redevenir esclaves.

S’il existe aux États-Unis de nombreux films de cinéma qui traitent de la question de l’esclavage, depuis La Case de l’oncle Tom (1903) en passant par Naissance d'une nation (1915) jusqu’à Antebellum (2020), en France, la plupart des spectateurs et téléspectateurs ne peuvent citer qu’un seul long-métrage français sur le sujet : Case Départ (2011). Comment expliquer un tel décalage ? Pourquoi existe-t-il si peu de films chez nous ? Pourquoi a-t-on tant de mal à représenter cette partie de notre passé ? Peut-on parler d’un « tabou » français ?

Voir en replay

Le 27 mai à 20h au fort Louis Delgrès, lors de la journée de commémoration de l'abolition de l'esclavage en Guadeloupe se tiendra une projection en plein air, en partenariat avec l’association Ciné Woulé, du film « La vie de Harriett Tubman », de Kasi Lemmons.

A 22h, des feux d'artifice viendront conclure la soirée.

Pour la Commémoration de l'abolition de l'esclavage en Guadeloupe, la chaîne de télévision Guadeloupe La 1ere diffuse toute la journée une programmation spéciale : 

- 9h55 : Moi Tituba sorcière...noire de Salem, mise en scène du roman éponyme de Maryse Condé adapté à la scène par Danielle Gabou

- 11h00 : L'esclavage est au programme, film documentaire écrit et réalisé par Corinne Russo sur la question de l'esclavage dans les programmes scolaires

- 11h55 : Mon nom est Solitude, réalisé par Aurine Crémieu avec Mano a Mano, film documentaire sur la figure de la mulâtresse Solitude

- 13h30 : La Grande Scène de l'Histoire, présentée par Fabrice d'Almeida, mettra en avant des personnalités ultramarines du monde de la recherche historique

- 18h15 : Sans Rendez-Vous au MACTe, l'émission hebdomadaire de Rio consacre un numéro au MACTe.

Projection de « 12 years a slave » de Steve Mc Queen, 2014

Suivi d’un débat avec Maboula Soumahoro, enseignante et chercheuse

19 h 30 - cinéma Le Trianon, place Carnot à Romainville

Soirée-débat en collaboration avec le Comité Contre l'Esclavage Moderne, à la médiathèque intercommunale de Thiaucourt.

Cette soirée clôturera les événements liées au Temps des Mémoires à Thiaucourt.

Places limitées, sur inscription en mairie de Thiaucourt (03 83 81 90 10).