Entre 1854 et 1864, après l'abolition de l'esclavage, plus de 18 500 femmes, hommes et enfants de plusieurs pays d'Afrique sont envoyés aux Antilles pour y travailler la terre. Appelés « Kongos », ces travailleurs étaient pour la plupart des « captifs rachetés » par des recruteurs qui leur imposaient un contrat de travail, dit « engagement », dans des plantations de canne à sucre en Martinique ou en Guadeloupe. Les travailleurs Kongos furent une main-d'œuvre servile, dont les employeurs s'efforçaient à n'être pas accusés d'esclavagisme, dans le contexte abolitionniste de la première moitié du XIXe siècle. Aujourd'hui, en Martinique et en Guadeloupe, leurs descendants retracent cette mémoire méconnue et revendiquent leurs racines africaines.
Le documentaire de Laura Chatenay-Rivauday revient sur le processus de la transmission de la culture à l'instar des descendants des Kongos qui s'efforcent de garder vivante, 150 ans plus tard, la mémoire de leurs ancêtres. Ces femmes et ces hommes apparaissent ici comme les gardiens du lien entre l'Afrique et la Caraïbe.
À voir lundi 8 mai à 18.00 sur La1ere.fr, l'offre numérique Outre-mer de France Télévisions, et sur France 3 à 23.55 dans la case outremer.ledoc
Durée : 52 min
Écriture et réalisation : Laura Chatenay-Rivauday
Production : YN Productions – La cuisine
aux images : Kontras prod
Avec la participation de France Télévisions
Direction de la stratégie éditoriale transverse du pôle Outre-mer : Rémi Festa et Gabrielle Lorne
Directeur de la stratégie éditoriale du pôle Outre-mer : Luc de Saint-Sernin