Le 22 mai 2024, à partir de 19h, le CM98 organise la projection du film Bonjour, : "Citoyens bois d'ébène", de Franck SALIN, suivi d'un débat avec le Roi de Savè (venant du Bénin).
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Antillais et Africains : Une mémoire de l'esclavage partagée ?
Antillais et Africains : Une mémoire de l'esclavage partagée ?
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1716 - Pauline, une esclave au couvent
1716 - Pauline, une esclave au couvent
Métisse à Nantes - au nom du Collectif du 10 mai, a adapté le livre 1716 - Pauline, une esclave au couvent (éditions Midi Pyrénéennes) sous la forme d'une courte pièce de théâtre qui sera jouée le 23 mai prochain à la Maison de Quartier des Dervallières à Nantes.
Le livre rappelle en quoi, Pauline née esclave en Guadeloupe et conduite par sa maîtresse, Mme Villeneuve, à Nantes en 1714, a, malgré elle, provoqué des lois qui ont durci les conditions des personnes esclavagisées en choisissant de rester dans le couvent des Bénédictines du Calvaire à Nantes où sa maîtresse l'avait laissée durant un an et ce, avec le soutien de la congrégation. Pauline Villeneuve devient sœur Pauline Rose de Sainte-Thérèse.
Cette adaptation est soutenue par l'autrice, Madame Krystel Gualdé, directrice scientifique du Musée d'Histoire de Nantes - Château des Ducs, ainsi que par la ville de Nantes et la Fondation pour la Mémoire de l'Esclavage.
Cette pièce fera l'objet d'une captation pour être diffusée auprès des scolaires. C'est un projet qui n'est en aucun cas commercial (entrée gratuite, comédiens amateurs, ...).
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Festival Haïti monde
Festival Haïti monde
La troisième édition du festival Haïti-Monde se tiendra du 23 au 26 mai 2024 autour du thème Les mots et les guerres : que peut la littérature ?
MLK Talk à La Maison des Arts
MLK Talk à La Maison des Arts
En écho au projet Un centre d’art nourricier – Les éco-luttes, l’agora populaire du centre d’art contemporain accueille le 24 mai 2024, la soirée MLK Talk de la direction Jeunesses de Malakoff.
Au programme de la soirée, conversation avec l’historienne Miranda Spieler autour de l’esclavage à l’époque de la traite et le monde qu’il a construit. Au cours de cet échange seront abordés différents sujets tels que :
La politique de l’espace (monuments, statues, lieux de mémoire)
Les transformations durables (écologiques, économiques, et autres) issues de ce passé.
Il s’agira aussi de réfléchir aux injustices qui se sont perpétuées dans toutes les sociétés post-esclavagistes, dont certaines perdurent encore aujourd’hui.
Cette soirée sera suivie d’une collation.
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Trois voix, trois femmes: mémoire d'esclavage à Madagascar...
Trois voix, trois femmes: mémoire d'esclavage à Madagascar...
"Trois voix, trois femmes: mémoire d'esclavage à Madagascar " avec la participation de l'historienne Klara BOYER-ROSSOL, la chanteuse/musicienne Dina MIALINELINA et Felana COUTHOUIS , étudiante en histoire, en partenariat avec l'Université de Nantes. Tour à tour, sous forme de récit, de musique et de rencontre, Felana, Klara et Dina vous embarqueront dans un voyage inédit de l’histoire de l’esclavage et des ancêtres malgaches.
Evénement organisé dans le cadre du 10 mai et soutenu par la Ville de Nantes
#10mai #histoire #esclavage #madagascar
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1794-1848 : Faut-il commémorer les deux abolitions de l'esclavage
1794-1848 : Faut-il commémorer les deux abolitions de l'esclavage
Le 25 mai 2024, à partir de 18h, la Ville de Gourbeyre organise une conférence débat intitulé : 1794-1848 : Faut-il commémorer les deux abolitions de l'esclavage animée par le conférencier René Bélénus.
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DÉBAT « POURQUOI CRÉER UN MUSÉE NATIONAL DE L’HISTOIRE DU COLONIALISME ? »
DÉBAT « POURQUOI CRÉER UN MUSÉE NATIONAL DE L’HISTOIRE DU COLONIALISME ? »
Le MAPR organise un débat sur " pourquoi créer un mémorial de l'histoire du colonialisme" le 30 mai à 18h, en présence d’Augustin Grosdoy, président honoraire du MRAP.
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Pourquoi créer un musée national de l'histoire du colonialisme ?
Pourquoi créer un musée national de l'histoire du colonialisme ?
Débat avec Augustin Grosdoy, président honoraire du MRAP : pourquoi créer un musée national de l'histoire du colonialisme ?
La France en restera-t-elle à une vision nostalgique de son empire colonial qui a largement contribué à la construction du racisme contemporain ?Ou saura-telle assumer son passé dans sa diversité, comme le souhaitent les ex-colonisés eux-mêmes, dans un partage des mémoireset une écriture renouvelée de notre roman national ?
Un lieu de mémoire est nécessaire pour faire société commune.
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Rencontres "A Saint-Barthélemy, la mémoire de l'esclavage"
Rencontres "A Saint-Barthélemy, la mémoire de l'esclavage"
Le 9 octobre 1847, l’esclavage est définitivement aboli à Saint-Barthélemy. A l’occasion de la deuxième année de commémoration de l’abolition de l’esclavage, l’association Saint-Barth Heritage, soutenue par la collectivité de Saint-Barthélemy et la préfecture de Saint-Barthélemy et Saint-Martin, vous invite à rencontrer nos spécialistes et intervenants sur le sujet.
L’esclavage à Saint-Barthélemy soulève de nombreuses questions que cette conférence se propose d’examiner. Qui étaient les personnes assujetties à l’esclavage ? Qui le pratiquait et pourquoi ? Comment cette histoire est transmise aujourd’hui ?
Venez écouter et échanger avec nos intervenants sur cette période encore mal connue de l’histoire de Saint-Barthélemy.
Fredrik Thomasson – historien et professeur à l’université d’Uppsala en Suède, spécialiste de la colonisation dans les Antilles. Il a consacré plusieurs années à numériser les archives suédoises de Saint-Barthélemy (350 000 pages), entreposées aux archives nationales d’Outre-mer à Aix-en-Provence. Dans son ouvrage « La Saint-Barthélemy noire – destins humains dans une colonie suédoise » (2021), il raconte la vie des esclaves à Saint-Barthélemy durant la période suédoise, grâce à un remarquable travail de recherche.
Albane Harmange – Originaire de Saint-Barthélemy, journaliste basée à Paris. Régulière collaboratrice du Journal de Saint-Barth, elle porte une attention particulière aux enjeux propres à son île et aux thématiques liées aux Outre-mer.
Jean-Georges Ferrié – archéologue à l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) au centre de Gourberye en Guadeloupe, responsable d’opérations archéologiques dans les Petites Antilles.
Elise Magras – titulaire d’un Master en tourisme, culture et communication, fonctionnaire territoriale depuis 1982. Depuis 2012, elle est responsable du service des archives territoriales, nouvellement créé dans le cadre du transfert de compétence de la Guadeloupe vers la collectivité d’outre-mer de Saint-Barthélemy.
Jerome Montoya – Dans son ouvrage« Saint-Barthélemy, histoire et généalogie d'une île », l’auteur retrace l’arrivée des habitants sur l’île de Saint-Barthélemy en établissant une généalogie des familles. D’abord publiées sur son blog « Saint-Barth Islander », ses recherches permettent d’éclairer l’histoire de Saint-Barthélemy.
Anne Querrard – Anciennement chargée de cours à Paris I La Sorbonne et présidente de l'association Saint-Barth Heritage. L'association St-Barth Heritage réalise une médiation interactive dans les écoles associant esclavage et libertés, alimentée par la recherche historique d'une part et inspirée de méthodologies et formations aux droits de l'homme de la Commission européenne et du Conseil de l’Europe, d’autre part.
Charles Moreau – né en 1980, artiste, historien de l’art et ancien antiquaire en Arts Premiers, il est responsable du musée Territorial du Wall House à Saint-Barthélemy depuis 2001.
*Le programme
18h30 Accueil du public
Discours d’ouverture par Xavier Lédée, président de la collectivité de Saint-Barthélemy
18h35 : Projection du documentaire « L’esclavage, le passé oublié de Saint-Barth » réalisé par Albane Harmange (2024, 13 min).
18h50 : « La vie des esclaves et des Noirs libres à Saint-Barthélemy sous domination suédoise (1785–1847) »
Introduction par Arlette Magras, présidente du Domaine Félicité
Intervention de Fredrik Thomasson, historien, professeur à l’université d’Uppsala en Suède.
Temps d’échanges avec le public.
19h35 : « Comment parler de l’esclavage à Saint-Barthélemy aujourd’hui ? Pratiques, méthodes et transmission »
*Mémoire collective et sensibilisation : comment la mémoire de l’esclavage est abordée à Saint-Barthélemy ? Existe-t-il des initiatives pour mieux faire connaître cette partie de l’histoire de l’île ?
*Récit historique : quelles sont les principales sources utilisées pour reconstituer la vie des esclaves à Saint-Barthélemy ? En quoi les archives et l’archéologie préventive permettent de mieux comprendre les réalités de cette époque ?
*Art et mémoire : dans quelle mesure l’art peut-il jouer un rôle dans la transmission de cet héritage culturel et identitaire ? Quels sont les outils pour rendre cette histoire accessible à un large public ?
Introduction et modération par Aliénor Barbé-Guillaume, déléguée du préfet à Saint-Barthélemy
20h20 : Discours de clôture par Vincent Berton, préfet délégué dans les collectivités de Saint-Barthélemy et Saint-Martin
20h30 : Verre de l’amitié
17.8945245, -62.84841535
Gwoka Patrimoine immatériel à l’UNESCO: 10 ANS "GLORIYÉ GWOKA PATRIMWAN IMATÉRYÈL A LIMANITÉ"
Gwoka Patrimoine immatériel à l’UNESCO: 10 ANS "GLORIYÉ GWOKA PATRIMWAN IMATÉRYÈL A LIMANITÉ"
26 Novembre 2014, 26 Novembre 2024... Voilà dix ans que le Gwoka, élément fort culturel et traditionnel de la Guadeloupe, a été inscrit par l'UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. 2024 marquera le dixième anniversaire de cette reconnaissance internationale, et de ce fait, il nous semble, l'association PATORAY, en partenariat avec les instances régionales départementales et communales, judicieux d’organiser un évènement majeur majestueux et symbolique. Le gwoka, est bien plus qu'une expression culturelle et artistique ; il est une mémoire vivante de la résistance et de la résilience des populations esclaves de notre île. Cet héritage, qui trouve ses racines dans l'histoire tragique de l'esclavage, constitue une part essentielle de notre identité culturelle et de notre histoire collective. Pour marquer cette décennie d'hommage, nous organisons des festivités qui se dérouleront du 26 au 30 novembre en Guadeloupe. Cette célébration, sera une occasion exceptionnelle de rendre hommage à cette tradition, de promouvoir la diversité culturelle et de renforcer les liens communautaires à travers diverses activités telles que des concerts, des ateliers de percussion et de chant, des expositions, des spectacles de danse, et des conférences-débats sur l'histoire et l’évolution du gwoka.