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#Patrimoines déchainés aux Archives départementales de la Guadeloupe
#Patrimoines déchainés aux Archives départementales de la Guadeloupe
Archives départementales de la GuadeloupeDans le cadre du programme # patrimoines déchainés de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage et pendant les jours qui précèdent la date du 27 mai retenue à la Guadeloupe pour commémorer les abolitions de l’esclavage de 1794 et de 1848, nous avons choisi de mieux faire connaître un témoignage exceptionnel sur la société servile guadeloupéenne dans le premier tiers du XIXe siècle. Il s’agit du Registre de déclaration du bureau du commandant de Sainte-Anne, île Grande Terre, Guadeloupe, registre n° 2, ainsi qu’il est désigné en 1816 par l’un de ses rédacteurs. Six extraits ont été sélectionnés, analysés et commentés. Ils donnent à voir, au plus près possible de la réalité et sur près de 20 ans, le fonctionnement quotidien du quartier de Sainte-Anne à la Guadeloupe, un quartier largement tourné vers la production de sucre et de café, où la population est constituée d’un très grand nombre d’esclaves répartis sur les 150 habitations que compte le quartier. C’est une plongée vertigineuse dans un monde où toute interaction sociale se mesure à l’aune de la servitude.
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Exposition "Edmond…"
Exposition "Edmond…"
Musée historique de VillèleCo-organisée par les Archives départementales de La Réunion et le Musée historique de Villèle, cette exposition fait le point sur l’un des plus illustres personnages de La Réunion, Edmond Albius en y apportant des éléments inédits sur sa vie.
Esclave de Pierre Ferréol Edme Bellier de Beaumont qui l’initie à l’horticulture et à la botanique, Edmond découvre, en 1841, à l’âge de 12 ans, le procédé de fécondation artificielle de la fleur de vanille. Il contribue ainsi au développement d’une filière économique qui fera la renommée de l’Ile, au même titre que le café.
Nous disposons de peu de documents sur sa vie. L’essentiel des informations le concernant provient de la correspondance de Mézières-Lepervanche et de Féréol Bellier ainsi que de certains documents d’archives.
L’exposition est à découvrir dans les jardins du musée de Villèle. Elle est également accessible en ligne.
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Documentaire "Origine : Kongo"
Documentaire "Origine : Kongo"
Entre 1854 et 1864, après l'abolition de l'esclavage, plus de 18 500 femmes, hommes et enfants de plusieurs pays d'Afrique sont envoyés aux Antilles pour y travailler la terre. Appelés « Kongos », ces travailleurs étaient pour la plupart des « captifs rachetés » par des recruteurs qui leur imposaient un contrat de travail, dit « engagement », dans des plantations de canne à sucre en Martinique ou en Guadeloupe. Les travailleurs Kongos furent une main-d'œuvre servile, dont les employeurs s'efforçaient à n'être pas accusés d'esclavagisme, dans le contexte abolitionniste de la première moitié du XIXe siècle. Aujourd'hui, en Martinique et en Guadeloupe, leurs descendants retracent cette mémoire méconnue et revendiquent leurs racines africaines.
Le documentaire de Laura Chatenay-Rivauday revient sur le processus de la transmission de la culture à l'instar des descendants des Kongos qui s'efforcent de garder vivante, 150 ans plus tard, la mémoire de leurs ancêtres. Ces femmes et ces hommes apparaissent ici comme les gardiens du lien entre l'Afrique et la Caraïbe.
À voir lundi 8 mai à 18.00 sur La1ere.fr, l'offre numérique Outre-mer de France Télévisions, et sur France 3 à 23.55 dans la case outremer.ledoc
Durée : 52 min
Écriture et réalisation : Laura Chatenay-Rivauday
Production : YN Productions – La cuisine
aux images : Kontras prod
Avec la participation de France Télévisions
Direction de la stratégie éditoriale transverse du pôle Outre-mer : Rémi Festa et Gabrielle Lorne
Directeur de la stratégie éditoriale du pôle Outre-mer : Luc de Saint-Sernin
Cérémonie de commémoration de l'abolition de l'esclavage et de la traite
Cérémonie de commémoration de l'abolition de l'esclavage et de la traite
TV5 mondeCEREMONIE DE LA COMMEMORATION DE L'ABOLITION DE L'ESCLAVAGE 10 MAI 2023
La France est le premier État à reconnaître la traite coloniale et l'esclavage crimes contre l'humanité. Elle est également le seul État à avoir décrété une journée nationale de commémoration. Depuis 2006, le 10 mai est la Journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions. Édition spéciale à l'occasion de la cérémonie 2023. Avec, en plateau, des invités qui apporteront leur éclairage sur la transmission de la mémoire de l'esclavage dans la société française.
Présentation : Thierry Belmont.
Epinay-sur-Seine et D'Ailleurs & D'Ici commémorent l'abolition de l'esclavage
Epinay-sur-Seine et D'Ailleurs & D'Ici commémorent l'abolition de l'esclavage
Retrouvez les jeunes du Conseil Municipal des Enfants d'Epinay-sur-Seine et les journalistes des ateliers jeunesse D'Ailleurs & D'Ici de l'association MultiKulti Media pour commémorer l’abolition de l’esclavage allée Aimé Césaire.