Le 6 novembre 2021 au Théâtre de Saint-Nazaire : Rencontre débat avec Anne-Marie Garat, Auteure du livre «Humeur noire» et Sophie Joubert, Critique littéraire, en partenariat avec la MEET, Maison des Ecrivain.es et Traducteur.trices Etranger.ères de Saint-Nazaire

L’année 2022 marque le 30ème anniversaire de l’ouverture à Nantes de l’exposition Les Anneaux de la Mémoire au Château des ducs de Bretagne.

Cette manifestation a eu un grand retentissement et a contribué à la mise en place d’une dynamique générale de reconnaissance et de réflexion sur le passé des ports de commerce et, plus largement, sur la participation de la France à la traite et à l’esclavage colonial.
La loi Taubira de 2001 a constitué une étape importante de cette reconnaissance tout comme, à l’échelle internationale, la conférence de Durban, organisée la même année par l’UNESCO.

Depuis une trentaine d’années, la recherche scientifique dans les domaines des traites, des esclavages et de leurs abolitions a réalisé d’énormes progrès. La bibliographie relative à ces sujets est considérable. Le temps d’en proposer un bilan semble venu, sans omettre d’évoquer les tendances actuelles de la recherche et les perspectives qui s’esquissent.

Entrée libre .
Aux Salons Mauduit,
10 rue Arsène Leloup.
Par les Anneaux de la Mémoire et le Centre de recherches en histoire internationale et atlantique (CRHIA).

Une nouvelle approche historique et archéologique des événements du 28 mai 1802 à l'habitation d'Anglemont
Restitution de l’étude issue de l’appel à projet Région Guadeloupe et Direction des Affaires Culturelles de la Guadeloupe
Université des Antilles – Amphithéâtre Lepointe
le Samedi 28 mai 2022 à partir de 9h.

PROGRAMME

9h15. Ouverture / Accueil des participants

9h30. Allocutions d’ouvertures

APPROCHE HISTORIQUE DES EVENEMENTS DE 1802

Contextualiser et spatialiser 1802

10h00-10h20 : « La défaite de Delgrès et le rétablissement de l’esclavage » - Frédéric RÉGENT, Maître de conférences en Histoire à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

10h20-10h40 : « Le plan des habitations du Matouba en 1802 » - René BELENUS, Professeur Agrégé en retraite, Docteur en Histoire.

10h40. Échange avec le public

L'habitation d'Anglemont

11h00-11h20 : « Évolution d’un lieu historique : l’habitation d’Anglemont au Matouba » - Gérard LAFLEUR, Professeur en retraite, Docteur en Histoire moderne et contemporaine.

11h20-11h40 : « Le corpus cartographique des événements de 1802 » - Caroline SEVENO, Docteur en Histoire moderne à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

11h40. Échange avec le public

UN COCKTAIL DEJEUNATOIRE VOUS EST PROPOSE DANS LE HALL DE LA FACULTE DE DROIT

APPROCHE ARCHEOLOGIQUE DES EVENEMENTS DE 1802

Une archéologie des conflits

14h00-14h20 : « Une technologie innovante : le Lidar. Analyse du site de d’Anglemont » - Johan BERTHET, Docteur en géomorphologie, issu du laboratoire Edytem de l’université de Chambéry.

14h20-14h40 : « Méthodes d’investigations archéologiques non intrusives et archéologie en contexte de conflits » - Jean-François MODAT, Archéo-anthropologue et Préhistorien

14h40. Échange avec le public

15h00. Synthèse de la journée

Le choix de l’exposition du décret d’abolition de 1848 dans le cadre des Essentiels des Archives nationales invite à s’interroger sur la façon dont la France est sortie de ce crime contre l’humanité comme il est reconnu depuis la loi du 21 mai 2001.

Le colloque a pour ambition de recontextualiser ce jalon qu’est le décret de 1848 pour l’Histoire de France.

Du Code noir à 1848, l’interdiction de la traite et l’abolition sont en effet un lent processus ponctué de révoltes et d’avancées timides. Les modalités d’application du décret de 1848 sur les territoires de l’empire colonial français incitent d’ailleurs à parler d’abolitions plus que d’une abolition.

Dès les débats préparatoires, les acteurs ont conscience des conséquences économiques, politiques et sociales pour les colonies. Comment maintenir une économie du sucre et du café rentable alors que les esclaves sont désormais des travailleurs libres rémunérés, détenteurs de droits civiques et sociaux ? Sur un plan pratique, les nouveaux libres sont-ils réellement devenus indépendants de leurs anciens maîtres et du système esclavagiste et quelle mémoire en gardent-ils ?

Les interventions programmées dans ce colloque permettront d’aborder ces questions au prisme de sources variées et de la diversité des territoires.

Les personnes souhaitant assister aux journées pourront le faire en présentiel et via une retransmission en visioconférence sur la plateforme Zoom, (inscription préalable obligatoire à l’adresse suivante, avec possibilité d’interagir avec la salle : 

2022colloqueesclavage.an@culture.gouv.fr

Un courriel sera adressé ultérieurement aux personnes inscrites pour leur communiquer le lien vers l’évènement.

La retransmission sera également disponible, en direct et en différé, sur la chaîne Youtube des Archives nationales 

Dans le cadre de la Semaine de l'Amérique Latine et des Caraïbes de l'UNESCO (du 30 mai au 2 juin 2022), le projet Les routes des personnes mises en esclavage est organise un colloque sur « L’héritage africain en Amérique Latine et dans les Caraïbes », qui se tiendra le mercredi 1er juin 2022 de 9h30 à 11h30 dans les locaux de l’Organisation. Les intervenants seront : 

• Monsieur Doudou Diène, Initiateur en 1994 du projet de l'UNESCO La Route de l'esclave. 
• Madame Maud Delaveux, Docteur en ethnologie et spécialiste de la population Afro-descendante au Pérou.  
• Madame Citlalli Dominguez, Chercheuse dans le domaine relatif à l’influence des Afro-Ibériens et Luso-Africains dans la construction de Veracruz.  
• Madame Martha Posso Rosero, Spécialiste de la communauté Afro-colombienne. 

Le colloque sera modéré par Monsieur Lamine Diagne, coordinateur des projets relatifs à L'Histoire générale de l'Afrique et aux Routes des personnes mises en esclavage.

La Semaine de l’histoire rassemble en présentiel 14 chercheurs de l’océan Indien, de France et du Portugal, ainsi que cinq universitaires malgaches qui n’ont pas obtenu leur visa et qui participent aux débats en visioconférence.

Les rencontres se déroulent jusqu’à vendredi à la médiathèque Auguste-Lacaussade de Saint-André et, pour la journée de samedi, consacrée à l’esclavage, au musée de Villèle.

Les sessions du colloque tourneront autour des objets d'étude suivants: 

- Les fêtes dans les pays de l'Indianocéanie de l'Antiquité à nos jours.

- Raconter et écrire l'Histoire de l'Antiquité à nos jours dans l'Indianocéanie.

- L'esclavage (au musée de Villèle)

Ce symposium qui s’inscrit dans le cadre de la Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine (2015-2024) proclamée par les Nations-Unies devrait réunir des chercheurs, des professionnels des musées et du patrimoine, des gestionnaires de sites et lieux de mémoire, des éducateurs et des créateurs venant de différentes régions du monde.

Les objectifs visés par le symposium sont de faire mieux comprendre l’impact de Toussaint Louverture et la Révolution haïtienne dans les différentes régions du monde et notamment dans l’océan Indien, d’échanger les expériences et les pratiques éprouvées en matière d’interprétation et de représentation de l’esclavage dans les musées, de discuter des nouvelles approches pour développer des récits fédérateurs sur cet héritage commun et d’explorer les opportunités et les modalités de collaboration et partenariat entre les musées.

Les tables rondes sur les musées s’articuleront autour de trois axes suivants :
– Silences, ignorances et connaissances sur l’esclavage ;
– Analyses critiques des expériences et pratiques existantes sur les représentations et interprétations de l’esclavage ;
– Les musées comme lieu de réconciliation : nouvelles approches et pratiques muséales.

Ces tables rondes seront ouvertes aux associations et aux particuliers ès qualité qui en auront manifesté la demande sous réserve du nombre de places disponibles. Une restitution des travaux sera immédiatement proposée au grand public à la fin de la manifestation.

Programme :

– Jour 1 : Exposition, discours d’ouverture et animations artistiques
– Jour 2 : Conférences : Influence de Toussaint Louverture, de ses compagnons – de lutte et de la Révolution haïtienne sur les mouvements d’émancipation et d’abolition dans le monde
– Jours 3, 4 et 5 : Tables rondes : Quelles nouvelles approches pour représenter l’esclavage dans les musées et espaces publics ?

Matin

8 h 30 : Accueil

9 h : Nahomie Moricette, Vice-présidente de la CHNF : Ouverture de la journée

9 h 15 - 10 h 25 : conférence-débat par Frère Bruno Cadoré, de l’Ordre des Prêcheurs (dominicains), théologien : « La fraternité, un avenir pour tous »

10 h 25 – 10 h 45 : pause ( boissons fraîches, café, thé, stands, signature de livres)

10 h 45 – 12 h : conférence-débat A. Francis Danvers, Professeur émérite des Universités de Lille en psychologie et en sciences de l’éducation et de la formation, vice-président de l’Université Populaire de Lille, membre de la CHNF : « Solidarité, fraternité : l’apport du convivialisme ». B. Evry Archer, Psychiatre, diplômé d’Etudes Approfondies (DEA) des Sciences de l’éducation, Président de la CHNF : « solidarité inter-individuelle et aide au développement : est-ce le même sujet ? »

12 h – 12 h 30 : Echanges sur les thèmes de la matinée et clôture de la séance.

Après-midi

14 h 15 – 14 h 30: Kenel Cadet, Doctorant, membre de la CHNF : « Introduction à deux exemples concrets d’assistance » 

14 h 30 - 15 h : Diego Ruiz Marmolejo, ancien psychologue à l’Agence Nationale pour l’Emploi, membre de la CHNF : « le marché de la reconstruction » Extraits du film « Assistance mortelle » (Raoul Peck)

15 h 30 – 16 h : Pause (boissons fraîches, stands, café, thé, signature de livres) 

16 h –18 h : Ciné-débat

16 h – 16 h 40 : Film : « L’appel du lambi », de Anne Delstanche, en présence de la réalisatrice. (voir annexe)

18 h : Fin du colloque

Prix libre

Les premiers "Entretiens du patrimoine iconographique de l'océan Indien" du 24 au 26 mai 2023 !

Ces entretiens ont pour objectif :
- de faire un état des lieux de la connaissance sur l’image fixe (et animée),
- de la conservation préventive et curative jusqu’à la diffusion, en passant par la dématérialisation et le processus de description de l’image,dans la perspective de recommandations et - d’échanges professionnels ;
- d’encourager la recherche sur l’image dans toutes les disciplines : juridiques, scientifiques, techniques, sciences humaines et sociales, arts ;
- de montrer les multiples réalisations conçues à partir du matériau iconique : expositions temporaires et virtuelles, travaux pédagogiques, boîtes à images, créations artistiques, dispositifs numériques innovants...
L'Appropriation du patrimoine iconographique de l'océan Indien par les populations est cofinancée par les fonds européens FEDER INTERREG V océan Indien 2014-2020 et le Département de La Réunion.

Le 20 décembre est une date emblématique pour les Réunionnais, marquant la proclamation de l’abolition de l’esclavage en 1848. La Réunion n’a pas échappé à cette période de l’histoire de France. Dès le début de la colonisation au XVIIème siècle les Français ont amené sur l’île dénommée encore L’île Bourbon à l’époque, des esclaves provenant d’Afrique et de Madagascar. L’abolition de l’esclavage est promulguée en avril 1848 par le décret de Victor Schoelcher en France, mais il faut attendre le 20 décembre 1848 pour que Sarda Garriga, commissaire du gouvernement la proclame à La Réunion.

« La Fét Kaf » célébrée fraternellement par tous les Réunionnais est un moyen pour nous tous de se remémorer ce que nos ancêtres ont vécu et de fêter la libération de notre peuple. Une libération qui résonne au son des roulérs et du maloya dans les quartiers de l’île. Jour férié à La Réunion depuis 1993, les Réunionnais de Métropole ne manquent cependant pas l’occasion de célébrer ce jour même loin de leur terre. C’est pourquoi, le Département de La Réunion organise un événement pour réunir les Réunionnais parisiens et retrouver cet esprit de cohésion, même au-delà des frontières locales.

Le Service d’Accompagnement et de Proximité de Paris tient à proposer aux Réunionnais de l’hexagone une rencontre commémorative, une façon de perpétuer la tradition, de rendre hommage et aussi de partager cette époque aux métropolitains. 

Cette année, l’événement aura lieu le mercredi 20 décembre 2023 à l’Auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris.