L'action se déroule aux Antilles, en 1848, quelques mois après l'abolition de l'esclavage. Le film raconte la journée d'un officier de l'état civil du ministère des Colonies, chargé d'attribuer un nom de famille à une soixantaine d'esclaves affranchis.

Pour les esclaves, ce fut leur premier jour de citoyens.
Pour l'officier, ce jour-là se termina fort mal.

Sur les chaînes du réseau La 1ère et sur La1ere.fr

22 min • Réalisation Luc de Saint Sernin
Production International Azur Communication et T'nt Productions • 2004

Avec Bernard Le Coq (Géraud de Frémincourt), Jocelyn Quivrin (Albert Mougins), Dominique Lollia (Joëlle), Philippe Lavil (Monsieur de Malignac)

« La vallée secrète » est perdue au milieu des hauteurs escarpées du centre de l'île de La Réunion.
Elle a été identifiée scientifiquement comme un ancien site de marronnage utilisé par les esclaves qui fuyaient leurs maîtres, du temps de l'esclavage. Cette période de l'histoire réunionnaise est restée longtemps taboue. Ce n'est qu'avec la mise en place de moyens permettant d'utiliser l'archéologie de manière scientifique que les connaissances sur cette époque ont pu être approfondies.

Suivez les travaux d'archéologues et d'historiens qui permettent de décrypter l'histoire du marronnage à La Réunion. 

Sur les chaînes du Réseau La 1ère

57 min • Réalisation Sébastien Tézé • 
Production Les Films d'un Jour, One Day, avec la participation de France Télévisions

« La Mulâtresse Solitude » est un personnage historique devenu une figure mythique des Antilles. Sa statue domine aujourd'hui le boulevard des Héros à Pointe-à-Pitre, une autre lui fait écho place des Libertés à Bagneux, son buste trône également au-dessus du siège de Victor Schoelcher au Sénat. Le documentaire propose de découvrir l'histoire de cette esclave marronne de Guadeloupe à peine signalée en quelques lignes par un historien lors des combats de 1801 et devenue le symbole de la lutte contre l'esclavage à travers les textes d'André, puis de Simone Schwarz-Bart.

Sur les chaînes du Réseau La 1ère et sur La1ere.fr

52 min • Réalisation Aurine Crémieu • 
Production Mano a Mano, avec la participation de France Télévisions

En mai 1848, une circulaire ministérielle adressée aux commissaires généraux de Martinique, Guadeloupe, Réunion et Guyane demande de procéder à un recensement de la population et d'attribuer un nom à chacun. Cet ordre venu de Paris est un moment crucial dans l'histoire et l'attribution de patronymes acte l'évolution du statut des esclaves... en citoyens

. Après s'être longtemps désintéressés de la question, les Antillais cherchent aujourd'hui à connaître l'origine de leur patronyme et à s'approprier la mémoire retrouvée de leurs ancêtres.

Sur les chaînes du Réseau La 1ère et sur La1ere.fr

52 min • Réalisation Frédéric Senneville, Thierry Derouet •
 Production Bonobo Productions, avec la participation de France Télévisions

Venez assister à la projection du documentaire « Colonisation et esclavage
aux Antilles ».
Projections suivies d’une rencontre, débat avec le réalisateur Jocelyn Jonaz.

Madjaka, un marron dans les bois d’une habitation va remémorer l’histoire tragique et inhumaine de l’esclavage. Le documentaire a été écrit par Jocelyn Jonaz et l’historien Armand Nicolas. Il s’agit d’une analyse du professeur Charles Nicolas sur cette question.

Une séance est prévue à 16h, et une autre à 20h.

Diffusion télévisée du documentaire inédit:

"Au nom de nos ancêtres, esclaves et négociants"

A voir le 9 mai à 23.45
sur France 3 et sur la1ere.fr

Dans le cadre de la Journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions, le 10 mai, ce documentaire inédit propose un témoignage poignant de deux femmes découvrant leurs arbres généalogiques respectifs. L'une est descendante d'esclaves, et l'autre descendante de négociants coloniaux.

Présenté sous forme de dialogue entre deux représentantes d'une même histoire, ce documentaire permet d'apporter un éclairage sur ces vies cachées et/ou oubliées qui participent à l'histoire de la France.

Quand le parcours de mémoire se transforme en chemin vers la réconciliation.

Ce documentaire présente le travail des acteurs institutionnel et associatif œuvrant pour faire connaître l’histoire et la mémoire de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions ainsi que leur prolongement dans le monde contemporain, à travers des actions pédagogiques et des propositions culturelles.

La projection sera suivie d’un débat.

A la Maison de l’Afrique,
rue Louis Préaubert
par l’association KNK et 2ML Narration.

> Entrée libre

En présence de la réalisatrice Dominique Maestrati ou d’un-e spécialiste de la thématique

Le 20 mai 1802, Bonaparte, qui est alors Premier Consul, fait voter un décret
rétablissant l’esclavage. C’est le reniement le plus fort des idéaux de la Révolution
française qui avait proclamé et aboli l’esclavage. Les conséquences sont terribles :
rétablissement de la traite des Noirs ; massacres sanglants dans les Caraïbes, en
Guadeloupe comme à Saint-Domingue ; validation de la théorie du préjugé de
couleur, c’est-à-dire l’origine du racisme moderne.
Dans ce film, Dominique Maestrati interroge des historien·nes et dresse le portrait
des grandes figures historiques ayant pris part au rétablissement de l’esclavage
et à la lutte contre celle-ci pour tenter de comprendre les enjeux sociaux,
économiques et politiques de cette période.

52 minutes, 2016

Le Festival des 3 Continents et le VLIPP s’associent pour proposer une soirée projection au Cinématographe et découvrir une œuvre sélectionnée spécialement pour l’occasion.

Le VLIPP présentera le premier épisode de sa nouvelle série documentaire sur l’Histoire de l’esclavage à Nantes, de ce qui reste visible et de ce qui a été effacé.

Un temps d’échange sera proposé à la fin de l’événement.

A 20h30 au Cinématographe,
12 bis rue des Carmélites.
Par le Festival des 3 Continents et le VLIPP.
Tarif plein 5€, tarif réduit 3,50€ (carte Cezam, Tourisme et Loisirs, CARTS, université permanente, Moneko), tarif très réduit 3€ (scolaires, étudiants, demandeurs d’emploi, bénéficiaires RSA, CartS, Carte blanche).

WANATSA est  le fruit de 5 années de rencontres, d’échanges et de travail à Mayotte avec les enfants de Kaweni.

Au plus proche du quotidien des enfants, les réalisateurs ont commencé par encadrer et former des équipes de tournage locales, puis animer des ateliers cinéma dans les écoles et enfin co-imaginé ce film avec les enfants comme un nouveau langage commun. WANATSA propose une immersion dans le quotidien de Nazmia, Nasri et Omar, trois enfants chahutés autant par des questions de culture, d’exil et de justice, que de peines de coeur, de rivalités enfantines et de puberté.

Qu’est-ce que grandir quand on est pris entre deux identités, entre deux rives, comme entre deux âges? Leur réponse ils la scandent ensemble tout au long de la pièce qu’ils jouent pour la commémoration de l’abolition de l’esclavage : «Wa Maore Rahachiri ! *».

* « Peuples de Mayotte, restons Unis ! »

Marie Dubois et Remi Mazet travaillent ensemble depuis de nombreuses années dans des configurations variées, en fiction ou en documentaire, tour à tour réalisateur, chef opérateur ou assistante réalisateur.