La traite esclavagiste est pratiquée en Europe et dans le bassin méditerranéen au Moyen Age, à partir principalement d’Europe centrale. Dès la fin du XVe siècle, les marchands portugais se tournent vers l’Afrique pour approvisionner en main-d’œuvre les terres colonisées en Amérique. 

La France légalise la pratique de la traite dite "négrière" en 1642 par un édit de Louis XIII. Elle fait partie des quatre pays qui assurèrent plus de 90% de l’ensemble de la traite transatlantique avec le Portugal, l’Angleterre et l’Espagne. Les esclaves furent répartis dans leurs empires coloniaux : dans les Amériques et dans l’Océan Indien.

En quatre siècles, c’est entre 12 et 13 millions d’Africains qui furent embarqués à bord des navires européens. 
 

Le commerce esclavagiste est documenté par des archives de nature et source variées, mais aussi par des sources archéologiques et des objets utilisés. Des représentations, du XVIIIe siècle jusqu’à la fin du XIXe siècle, ont été créées pour sensibiliser l’opinion européenne contre ce trafic. 

Bibliographie :

  • DORIGNY Marcel et GAINOT Bernard, Atlas des esclavages, de l’antiquité à nos jours, Paris, Autrement, 2013.
  • Slave Voyages : A Transatlantic slavery database.
Image
Tableau de la traite faite par le navire Les Deux Amis expédié de Rochefort le 9 novembre 1790
1790
Archives départementales de Charente-Maritime
Image
Quittance de paiement pour l’achat de plusieurs esclaves
1770
CMUA-Archives de Dunkerque
Image
Journal de traite du brigantin « La Bonne Société », archives des armateurs Garnault et De Richemond
1783-1784
Médiathèque Michel Crépeau, La Rochelle
Image
Traite négrière et gens de couleur à Marseille au siècle des Lumières », conférence par Gilbert Buti
XVIIIe siècle
Musée d’histoire de Marseille
Image
Les traces de la traite dans les collections du musée, une sélection documentaire
XVIIIe siècle
Musée de la Compagnie des Indes, Lorient
Image
« Naufragés sur l’île de sable. Vivre à Tromelin », dossier archéologique
1760-1776
INRAP