Bordeaux a été un des principaux ports négriers français, avec Nantes, Le Havre et La Rochelle et le premier port colonial pour le commerce « en droiture ».

Plusieurs actions menées à partir des années 2000 par la Ville témoignent d’un dynamisme crescendo sur le terrain mémoriel de la traite négrière et de l’esclavage à Bordeaux. Ce travail de mémoire se poursuit aujourd’hui avec notamment la réflexion engagée sur les noms de rues afin de dire les parcours de vie de négriers et d’abolitionnistes bordelais, de célébrer certaines figures ayant combattu la pensée esclavagiste et/ou coloniale.

Le travail de mémoire est nécessaire parce que le racisme et les discriminations prennent ancrages sur des théories élaborées pour justifier le traitement inhumain qu’ont subi des millions de personnes.

C’est à ce titre que la Ville de Bordeaux organise la 7ème édition des Journées de la Mémoire en commémoration de l’esclavage, la traite négrière et leurs abolitions.