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Six mois après sa création, et malgré l’épidémie de COVID-19, la Fondation est fidèle au rendez-vous annuel du Mois des Mémoires, avec ses deux journées nationales, le 10 mai et le 23 mai, et ses célébrations de l’abolition à la Martinique le 22 mai, en Guadeloupe le 27, à Saint-Martin le 28 et en Guyane le 10 juin, en attendant Saint-Barthélémy et La Réunion à l’automne.

En cette période exceptionnelle la Fondation s’est dotée de nouveaux outils numériques – un site internet destiné à devenir le portail de référence sur l’esclavage, de nouveaux médias (vidéos, infographies, émission en direct), des comptes de réseaux pour être réactifs, à l’écoute et en pointe vers de nouveaux publics. Et pour débuter, un film-manifeste qui est en ligne dès aujourd’hui et que je vous invite à relayer si vous le pouvez.

La Fondation apporte ainsi sa contribution à ce grand moment de transmission et de fraternité que doit être le Mois des Mémoires. Malgré la crise sanitaire, les contraintes ont dopé l’imagination des collectivités, des associations, des institutions culturelles et patrimoniales qui proposent tout le long de ce mois des contenus et des événements numériques inédits.

Cet élan collectif est un encouragement, autant qu’une confirmation de l’utilité et de l’importance du travail que nous avons à faire, ensemble, pour que soit enfin reconnue la place de l’esclavage et de ses héritages dans l’histoire de France. Cette énergie ne sera pas perdue. Elle nous aidera à préparer les grandes échéances de l’année prochaine, le 20ème anniversaire de la loi Taubira, et l’inauguration du Mémorial national du Jardin des Tuileries.

De futurs grands moments en perspective.

Portez-vous bien,

Jean-Marc Ayrault Président