L'indigoterie de l'Anse des Rochers a été construite en 1725  afin de produire des teintures de tissus à partir de la culture de l'indigo. Elle est composée d'un puits en pierre de calcaire, d'une trempoire dans laquelle les feuilles d'indigo fermentaient et d'une batterie où l'indigo était battu pour créer une oxydation et obtenir la couleur bleue. Cette indigoterie contient également un bassinot et un couvercle sur la trempoire. La présence de ce dernier est un indicateur d'une évolution technique en comparaison aux indigoteries plus anciennes.

En 2004, le site recouvert de végétation a été redécouvert par Gérard Richard,  archéologue et expert régional de l'UNESCO en art rupestre des Petites Antilles. Un programme de prospection thématique nommé " Les indigoteries de Guadeloupe" a été lancé et a conduit à la réalisation de sondages. L'opération consistait dans un premier temps  à débroussailler  et nettoyer l’ensemble du site afin d’effectuer un relevé  des vestiges visibles. La seconde partie de l'opération consistait à réaliser des sondages afin de détecter des éléments de l'indigoterie. Suite à ces découvertes, la DRAC a proposer d'inscrire au titre de Monument Historique.