En bref
Historique
Née en 1775, Mérencienne est une esclave propriété de Louis Erambert Martin, habitant à Saint-Joseph. Mère de deux enfants, elle décédera en 1844. Après l'abolition, son patronyme sera légèrement modifié en "Mérencien", devenant le nom de famille de ses héritiers.
Son petit-fils, Henry, ne cessera de se faire appeler Mérencienne et combattra pour récupérer le véritable patronyme de son aïeule, en l'honneur de sa mémoire.
Mémoire
Ce combat est aujourd'hui illustré à Saint-Denis (où vivait Henry) par une rue portant le nom de Mérencienne, qui débouche sur le jardin éponyme depuis 2021.
Inauguré par la maire de Saint-Denis, Ericka Bareigts, il rend ainsi hommage à cette femme esclave. La maire avait en effet la volonté de donner davantage de visibilité aux ancêtres esclaves des réunionnais, et en particulier aux femmes, qui sont rarement mentionnées dans l'espace public.
Plaque commémorative
Source d'information
- FME
- "Inauguration du jardin Mérencienne à St-Denis : un nouvel espace de vie au Butor". Freedom, 18 septembre 2021.