Le chant de la négritude.
Léon Gontran Damas est un écrivain guyanais ayant activement participé à la conception du mouvement de la Négritude avec Léopold Sédar Senghor et Aimé Césaire.
Après une brillante scolarité en Guyane, il intègre l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO) à Paris, occasion pour le jeune homme de côtoyer la jeunesse intellectuelle noire parisienne, notamment dans les salons littéraires de Paulette Nardal.
Pendant la guerre, il s’engage activement dans la résistance aux côtés de Marguerite Duras. A la Libération, il retourne en Guyane et s’engage brièvement en politique où il est élu député de 1948 à 1951, son programme s’articulant autour de la lutte contre l'assimilationnisme et le colonialisme.
Il consacre le reste de sa vie à l’écriture et à la promotion de la culture noire ainsi que du concept de la Négritude à travers le monde et plus particulièrement aux Etats-Unis, dans la Caraïbe, en Amérique Latine et en Afrique. Il travaillera pendant plusieurs en tant que consultant pour l’UNESCO, tout en participant à la rédaction de la revue Présence Africaine, avant d’enseigner la littérature à l’université de Georgetown puis à celle de Howard à Washington. Il meurt aux Etats-Unis en 1978.
- Pigments (1937)
- Poèmes Nègres sur des airs africains (1948)
- Graffiti (1952)
- Black-Label (1956)
- Névralgies (1966)
- Veillées noires, Contes Nègres de Guyane (1972)
- Principales œuvres :