FEstival esclavage & cinéma 1ere edition : "BRISER LES CHAînes de l'oppression"

West Indies de Med Hondo  

1979 (1h50, VF, drame musical).

10h - 12h30 La séance sera animée et suivie d’un débat avec François Catonné, directeur de la photographie de Med Hondo 

• 13h30-13h35  Début de la journée avec la présentation du court métrage
• 13h35 - 13h55  Projection du film

• 13h55 - 14h30  Discussion avec le public

West Indies les nègres marrons de la liberté est un pamphlet contre la colonisation française aux Antilles et en Afrique, thématique chère à Med Hondo. Tourné dans les usines Citroën, désaffectées du quai de Javel à Paris, symbole fort de l’exploitation de la main d’œuvre ouvrière sur plusieurs générations, le film y dévoile un dispositif scénique évident. Une distance s’installe, conférant force au propos du film, rappelant la théorie de Brecht chère au cinéaste.
(Source : Ciné Archives) 

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Black’s Back de Derek Woolfenden,

2008 (12 minutes, VOST).

13h30 - 14h La séance sera présentée par Derek Woolfenden et suivie d’une discussion entre le réalisateur et Claire Dutriaux (Maîtresse de conférences en civilisation américaine, Sorbonne Université). 

Black’s Back relève d’une vision subjective et fantasmée autour d’un combat figuratif qui opposerait un imaginaire occidental incarné par Disney et celui lié aux mouvements politiques se rattachant à la condition des Noirs aux Etats-Unis et au « Black Power ». De la même manière que le Boléro de Ravel narre une danseuse entraînant successivement tout sur son passage, la chanson de Camille Yarbrough, All Hid, construit Black’s back. Images médiatiques et fictives s’entremêlent pour dégager un chant cinéphilique dévoué à une photogénie qui se caractérise moins par la couleur de peau que par ce que son sujet incarne : une énergie vitale, explosive, décomplexée et donc subversive. 

Passage du milieu de Guy Deslauriers

1999 (1h25, VF, documentaire).

14h10 - 16h La séance sera présentée par le réalisateur Guy Deslauriers et suivie d’une discussion avec le public. 

Un bateau négrier quitte le Sénégal sur la côte occidentale de l’Afrique avec une cargaison d’esclaves, en direction des Amériques. Les dix-huit semaines de la traversée, d’une ténébreuse éternité, vont concentrer les siècles d’épouvantes de ces innombrables navires européens voués à la traite négrière. Les captifs de ce navire vivront toutes les horreurs, tous les désespoirs, tous les héroïsmes. Celui qui raconte cette traversée dans la cale, africain anonyme parmi ses frères d’infortune. C’est lui quitte voit et nous fait voir ce que personne jusqu’alors n’avait pu raconter. Il sera au cœur de la révolte. Au plus vif de l’espoir, au plus profond des fosses de la désespérance. Dans le lent éblouissement de l’horreur où tant d’hommes anéantis durent apprendre à renaître, il connaîtra - pour à jamais - le Passage du Milieu.
(Source Unifrance) 

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La Ultima Cena de Tomás Gutiérrez Alea

1976 (2h00, VOST, drame).

16h10 - 18h35 La séance sera présentée par Julie Amiot-Guillouet (Professeure des Universités, spécialiste du cinéma latino-américain, CY Cergy Paris Université) et suivie d’un échange avec le public. 

Un riche propriétaire terrien invite, un jeudi Saint, douze esclaves noirs à sa table. Le lendemain, le maitre montre son vrai visage en réprimant sauvagement leur révolte. En remontant aux origines violentes de l’économie cubaine, Tomás Gutiérrez Alea mobilise une lecture de l’histoire qui bat en brèche les représentations doloristes habituellement dévolues à la question de l’esclavage dans La Ultima Cena.
(Source Point culture) 

COMITE D'ORGANISATION

• Antoine Guégan, historien du cinéma, lauréat de la bourse doctorale FME-MQB 2021-2022 

• Fondation pour la Mémoire de l'Esclavage

Date : Le dimanche 22 mai 2022 de 10:00 à 18:30

Lieu : Dans une salle de cinéma du musée du quai Branly - Jacques Chirac

Public : Tous publics

Tarif : Gratuit (dans la limite des places disponibles)