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Durant cette semaine du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, nous publierons des portraits de femmes qui ont marqué leur époque par leur talent et leur force de caractère.  Aujourd’hui, Gaël Octavia. Née le 29 décembre 1977 à Fort-de-France, Gaël Octavia est une écrivaine, dramaturge et réalisatrice et artiste peintre martiniquaise.
© FME
Genre
Femme
Naissance
1977
Activité
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Gaël Octavia est une écrivaine, dramaturge et réalisatrice et artiste peintre martiniquaise.

Née le 29 décembre 1977 à Fort-de-France en Martinique, elle s’installe à Paris après ses études. Scientifique de formation, elle se lance dans l’art en autodidacte et est immédiatement remarquée : son premier texte, Le Voyage, est mis en lecture dès 2003 par Greg Germain à Avignon. Elle obtiendra ensuite plusieurs récompenses pour ses textes suivants : le Prix Beaumarchais/Etc_Caraïbes en 2013 pour sa pièce Cette guerre que nous n’avons pas faite, le prix Wepler en 2017 pour son premier roman La fin de Mame Baby. Elle publie également des nouvelles, de la poésie, des pièces de théâtre, et réalise plusieurs courts-métrages.

Dans ses œuvres, Gaëlle Octavia aborde la société martiniquaise, où elle a grandi, et questionne des thématiques universelles telles que le sort des migrants, l’exclusion sociale, l’identité, la famille ou encore la condition féminine.

Sorti début octobre 2020, son dernier roman intitulé La bonne histoire de Madeleine Démétrius conte l’histoire d’une auteure de romans légers de « chick lit », mère célibataire d’une quarantaine d’année installée à Paris, qui est contactée un jour par une amie d’enfance de la Martinique qu’elle avait perdue de vue, Madeleine Demetrius, qui souhaite lui raconter une histoire pour qu’elle en fasse un livre. Dans une mise en abîme de son propre métier d’écrivain, Gaël Octavia dresse le portrait de sa génération – les Martiniquaises qui ont été adolescentes dans les années 1990 – déconstruit le mythe de la femme « potomitan » des Caraïbes et livre une réflexion tendrement ironique sur les relations féminines – amicales, filiales, sororales – pour faire le constat que, dans la vie, les choses sont toujours bien plus compliquées que ce qu’elles laissent voir.