Biographies des intervenants
António de ALMEIDA MENDES
Historien spécialiste de l’esclavage et des traites négrières de la première modernité (du XIVe siècle au XVIe siècle) et de l’histoire du premier Atlantique, António de Almeida Mendes est enseignant-chercheur à l’université de Nantes, codirecteur du Centre international de recherches sur les esclavages, membre du Centre de recherches en histoire internationale et atlantique et membre du conseil scientifique de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage.
Il a codirigé à l’université de Nantes, le programme Statuts, race et couleurs dans l’Atlantique (Staraco) qui entend engager une réflexion sur la construction de hiérarchies et de statuts hérités de l’esclavage dans les mondes ibériques, ainsi que le programme Pratique de l’altérité de la Méditerranée à l’Atlantique au XVe -XXe siècle (Pralt) à la Casa de Velázquez (Madrid).
Il termine la rédaction de deux ouvrages : Une histoire de la race dans l’Atlantique ibérique et Relier et ordonner un monde de races. Histoires méditerranéennes et atlantiques des traites et des esclavages en péninsule Ibérique XIVe -XVIe siècle.
Jessica BALGUY
Jessica Balguy est doctorante en histoire à l’EHESS sous la direction de Myriam Cottias. Son travail porte sur l’indemnisation des libres de couleur de la Martinique à la suite de l’abolition de l’esclavage de 1848. Elle est membre du projet ANR Repairs qui interroge les questions liées aux demandes de réparations au titre de l’esclavage.
Elle a participé à l’élaboration de la base de données Esclavage et indemnités. Elle a publié en 2020 Indemniser l’esclavage en 1848 ? Débats dans l’Empire français du XIXe siècle (Paris, Karthala), et participé à l’ouvrage collectif sorti en 2021 Lexique des réparations de l’esclavage (Paris, Karthala), sous la direction de Myriam Cottias et Magali Bessone.
Frédérique BEAUVOIS
Frédérique Beauvois est docteure en histoire, diplômée de l’institut d’études politiques de Paris et de l’université de Lausanne.
Elle est lauréate du prix spécial de thèse du Sénat 2012 et du prix de thèse de la faculté des Lettres de l’université de Lausanne 2012. Spécialiste des indemnités accordées suite aux abolitions de l’esclavage dans les Amériques, elle est l’auteure de Indemniser les planteurs pour abolir l’esclavage ? (Genève, Dalloz, 2012) et de Between Blood & Gold: The Debates over Compensation for Slavery in the Americas (Oxford, New York, Berghahn Publishers, 2017). Retraitée du monde académique en 2016, elle s’engage aujourd’hui pour la défense des restaurateurs en Suisse romande.
Ulbe BOSMA
Ulbe Bosma est Senior Researcher à l’Institut international d’histoire sociale et professeur d’histoire internationale comparée à VU University d’Amsterdam.
Ces champs de recherche sont les sociétés de plantation, la production de produits de base et les migrations coloniales.
Parmi ces dernières publications : The Sugar Plantation in India and Indonesia. Industrial Production 1720-2010 (Cambridge University Press, 2013) et The Making of a Periphery. How Island Southeast Asia became a Mass Exporter of Labor (Columbia University Press, 2019). Il travaille actuellement sur l’histoire globale du sucre.
Jean-François BRIÈRE
Jean-François Brière est professeur émérite à l’université de l’État de New York à Albany. Ses recherches et publications ont porté sur le monde colonial français aux XVIIIe et XIXe siècles.
Parmi ses dernières publications : Haïti et la France 1804-1848, le rêve brisé (Éditions Karthala, 2008) ; « La Révolution haïtienne dans les manuels scolaires français 1857- 2011 », Journal of Haitian Studies, vol. 23, n° 2, automne 2017 ; « Le baron Portal et l’indépendance d’Haïti 1818-1821 », French Colonial History, vol. 10, 2009 ; « Du Sénégal aux Antilles : Gaspard-Théodore Mollien en Haïti, 1825-1831 », French Colonial History, vol. 8, 2007.
Trevor BURNARD
Trevor Burnard est Wilberforce Professor of Slavery and Emancipation à l’université de Hull et directeur de l’institut Wilberforce. Il est un spécialiste des sociétés esclavagistes de l’Atlantique nord et de l’esclavage de plantation.
Il est l’auteur de Only Connect: A Field Report on Early American History (Virginia, forthcoming), Jamaica in the Age of Revolution (2020) et The Atlantic World 1492-1830 (2020).
Il a récemment coordonné un numéro spécial de Slavery and Abolition (vol. 42, n° 2, 2021) sur Black Lives Matter, l’esclavage et les abolitions.
Zita CABAIS-OBRA
Zita Cabais-Obra est une ancienne victime de traite d’êtres humains/d’esclavage.
Elle est membre du conseil d’administration du Comité contre l’esclavage moderne, membre du Conseil consultatif international des survivants de la traite (ISTAC/ODIHR/OSCE), ancienne secrétaire générale du syndicat des assistants maternels et services à la personne CFDT - Îlede-France, fondatrice de l’association Sangunian Filipino
Virginie CHAILLOU-ATROUS
Virginie Chaillou-Atrous est chargée d’enseignement et d’appui à la recherche à l’université de Nantes. Elle est également chercheuse au Centre de recherches en histoire internationale et atlantique (CRHIA) et membre du programme SLAFNET (Slavery in Africa: a dialogue between Europe and Africa, RISE H2020).
Elle codirige les activités du programme Diasporas, communautarismes et (re)déplacements en contextes colonial et post colonial XIXe - XXIe siècle (Diascom) et est membre du conseil scientifique de la Route de l’engagisme. Elle est spécialiste des circulations et des migrations forcées dans l’océan Indien occidental et s’intéresse particulièrement à l’histoire des engagés africains et indiens à La Réunion au XIXe siècle.
Elle est l’auteure de nombreux articles et ouvrages dont De l’Inde à La Réunion. Histoire d’une transition, l’épreuve du lazaret 1860-1882 (La Réunion, Océan Éditions, 2002) ; Outre-mer, outre-terre, cultures, colonialisme, impérialismes (codirection, Les Indes savantes, 2019) et Histoire des engagés africains à La Réunion au XIXe siècle, à paraître aux Indes savantes en avril 2022.
Paul CHENEY
Paul Cheney est professeur des universités en histoire moderne et directeur des études supérieures à l’University of Chicago. Spécialiste de l’histoire de la France d’Ancien Régime, sa recherche porte sur les effets intellectuels, politiques et sociaux de la première mondialisation économique de l’époque moderne.
Il a signé deux monographies: Revolutionary Commerce: Globalization and the French Monarchy (Harvard, 2010) et Cul de Sac: Patrimony, Capitalism and Slavery in French Saint-Domingue (Chicago, 2017). Ce dernier paraîtra en traduction française chez Fayard en mars 2022. Avant de soutenir son doctorat d’histoire à Columbia University, il étudia l’économie politique à la New School for Social Research. Ancien directeur du Centre de l’University of Chicago à Paris (2014-2015), Paul Cheney a également enseigné au Royaume-Uni, en Allemagne, en France (EHESS) et en Chine.
Claude CHEVALEYRE
Claude Chevaleyre est diplômé de l’Inalco et de l’EHESS. Chargé de recherche à l’Institut d’Asie orientale (CNRS-ENS de Lyon), ses travaux portent sur l’histoire du fait servile en Chine moderne.
Il dirige le groupe Beyond Slavery: Dependency in Asian History du Bonn Center of Dependency and Slavery Studies ainsi que le groupe de travail Grammars of Coercion du programme Worlds of Related Coercions in Work (workc.eu, Cost Action 18205).
En association avec le projet Exploring Slave Trade in Asia (IISH, Amsterdam), il développe actuellement une base de données sur l’esclavage et la traite en Chine moderne (China Human Trafficking and Slaving Database).
Il a récemment publié : « The Abolition of Slavery and the Status of Slaves in Late Imperial China », dans Alessandro Stanziani, Gwyn Campbell (dir.), The Palgrave Handbook of Bondage and Human Rights in Africa and Asia, Palgrave, 2019, p. 57-82 ; « Human Trafficking in Late Imperial China », dans Richard Allen, Jeff Fynn-Paul (dir.), Slavery and Forced Labor in Asia, Leiden, Brill, Studies in Global Slavery series, 2021, p. 151-177 (sous presse) ; « Domestic Law and Slavery in Late Imperial China. Glimpses from Lineage Registers », Harvard Journal of Asiatic Studies, n° 81, 2021 (sous presse).
Geneviève COLAS
Geneviève Colas est coordinatrice du collectif Ensemble contre la traite des êtres humains pour le Secours catholique-Caritas France et membre de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme, rapporteur national indépendant français contre la traite des êtres humains.
Anne CONCHON
Professeure d’histoire moderne à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et chercheuse à l’IDHE.S (UMR 8533), Anne Conchon, depuis la publication de son ouvrage sur Le péage en France au XVIIIe siècle. Les privilèges à l’épreuve de la réforme (Paris, IGPDE-Comité pour l’histoire économique et financière de la France, 2002, consultable en ligne, https://books.openedition.org/igpde/1141), poursuit ses recherches sur le financement des infrastructures. Son dernier ouvrage traite de la réquisition en travail pour assurer la construction et l’entretien des routes, La corvée des grands chemins au XVIIIe siècle. Économie d’une institution (Rennes, PUR, 2016).
Elle a codirigé avec David Plouviez et Éric Szulman l’ouvrage Le financement des infrastructures de transport XVIIIe -XIXe siècle, publié aux éditions IGPDE-Comité pour l’histoire économique et financière de la France en 2018 (consultable sur http://books.openedition.org/igpde/11108). Cette attention au travail des entrepreneurs et de la main-d’œuvre employée sur les chantiers d’infrastructures s’inscrit plus largement dans les études qu’elle mène sur l’économie des transports sous l’Ancien Régime.
Myriam COTTIAS
Myriam Cottias, historienne du fait colonial, spécialiste de l’esclavage dans l’espace caribéen, est directrice de recherche au CNRS (LC2S, université des Antilles) et directrice du Centre international de recherche sur les esclavages (Ciresc, USR CNRS) (www.esclavagescnrs.fr).
Elle dirige la collection Esclavages chez Karthala et est corédactrice en chef de la revue en ligne Esclavages & post-esclavages. Slaveries & Post-slaveries, avec Céline Flory (https://journals.openedition.org/slaveries/).
Elle a notamment publié avec Hebe Mattos Esclavage et subjectivités (OpenEdition, 2016) et coordonné avec Magali Bessone le Lexique sur les réparations (Paris, Karthala, 2021).
Soizic CROGUENNEC
Soizic Croguennec est actuellement maîtresse de conférences en histoire moderne à l’université de Guyane, en délégation EFE auprès de la Casa de Velázquez (2021-2022). Après avoir soutenu sa thèse à l’université de Toulouse 2 en 2011, elle a publié ce travail en 2015 sous le titre Sociétés minières et monde métis. Le Centre-Nord de la Nouvelle-Espagne au XVIIIe siècle. Membre de l’EHEHI en 2009-2011 puis en 2016-2017, elle se concentre sur la Nouvelle-Espagne ainsi que la Louisiane espagnole au XVIIIe siècle.
Le fonctionnement des sociétés multiculturelles et des régions de confins, les constructions identitaires et les circulations sont au cœur de ses recherches.
Parmi ses publications, on peut citer : « Uno no se puede burlar de cualquier persona: espectáculo en la calle y relaciones sociales en Sombrerete (siglo XVIII) », Nuevo Mundo. Mundos Nuevos, 2017 ; « Rendre la justice en Louisiane espagnole (1763-1803) : aménagements, improvisations et instrumentalisations », Caravelle, 2019 ; « Aprovechar la más ínfima oportunidad : las estrategias de los esclavos zacatecanos durante la primera mitad del siglo XVIII », dans J. C. Ruiz Guadalajara, R. Castañeda (dir.), Africanos y Afrodescendientes en la América Hispánica Septentrional, San Luis Potosí, 2020.
Kévi DONAT
Kévi Donat est conférencier et podcasteur (Le Paris noir).
Babacar FALL
Babacar Fall est professeur à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar (Sénégal). Il est le directeur fondateur de l’Institut des études avancées de Saint-Louis du Sénégal (www.ieasaintlouis.sn). Historien du travail de l’Afrique francophone, il est l’auteur de l’ouvrage Le travail forcé en Afrique occidentale française 1900-1945 (Paris, Karthala, 1993, rééd. 1997) et du livre Le travail au Sénégal au XXe siècle (Paris, Karthala, 2011).
Il est le coauteur et le directeur de plusieurs livres et articles relatifs à la servilité et à l’ère post abolition en Afrique de l’Ouest. Il a récemment publié « Women’s Empowerment Initiatives in the Sahel Challenged by COVID-19 », dans Corona-19 and Work around the World, Munich, De Gruyter, 2020 et « Mondialisation et globalisation du système du travail. La crise de l’emploi des jeunes au Sénégal : entre la précarité et l’émigration clandestine », dans Pierre Muso, Alain Supiot (dir.), Qu’est-ce qu’un régime de travail réellement humain ?, Paris, Éditions Herman, 2018.
Céline FLORY
Céline Flory est chargée de recherche en histoire au CNRS. Elle est membre du laboratoire Mondes américains (UMR 8168) et du Centre international de recherches sur les esclavages et les post-esclavages (CIRESC, USR 2002).
Ses recherches portent sur le postesclavage et l’engagisme dans la Caraïbe, et plus spécifiquement sur l’histoire sociale et culturelle des engagés africains et de leurs descendants.
Elle est corédactrice en chef avec Myriam Cottias de la revue Esclavages & Post-esclavages/Slaveries & Post-Slaveries (journals.openedition.org/slaveries). Son livre, De l’esclavage à la liberté forcée. Histoire des travailleurs africains engagés dans la Caraïbe française du XIXe siècle, publié chez Karthala, a remporté le prix Fetkann-Maryse Condé 2015. Elle co-organise plusieurs séminaires sur l’histoire coloniale, impériale et caribéenne à l’École des hautes études en sciences sociales.
Gusti-Klara GAILLARD-POURCHET
Gusti-Klara Gaillard-Pourchet est historienne et enseigne à l’université d’État d’Haïti (UEH) depuis 1988. Membre du conseil scientifique de l’UEH, elle est en outre chercheuse associée au laboratoire AIHP-Géode (université des Antilles), directrice exécutive de la fondation Roger-Gaillard et membre-conseillère de la Société haïtienne d’histoire, de géographie et de géologie. Elle a soutenu en 2015 une habilitation à diriger des recherches (université Paris 1 Panthéon Sorbonne), dont le titre du mémoire inédit indique son principal champ de recherche : « Haïti-France : une pratique de relations inégales aux XIXe et XXe siècles. Économie, politique, culture ».
Ses recherches en cours abordent plus précisément les liens franco-haïtiens de la première moitié du XIXe siècle, bâtis autour de la « dette de l’indépendance ».
Elle a récemment publié : « Haïti-France. Permanences, évolutions et incidences d’une pratique de relations inégales au XIXe siècle », La Révolution française [en ligne], n° 16, 2019, (https://doi.org/10.4000/lrf.2844) ; « Démantèlement de la présence française en Haïti : objectifs et agendas (1910-1935) », Revue d’histoire haïtienne, Montréal, n° 2, 2021, p. 15-50 ; « La “dette de l’indépendance” d’Haïti. Canonnière et huis-clos pour une rançon néocoloniale », dans Marcel Dorigny et al., Haïti-France. Les chaines de la dette. Le rapport Mackau (1825), Paris, Maisonneuve Larose-Hémisphères, 2021.
Sa contribution au colloque Droit et pouvoir en Haïti (1801-1934) (avril 2021, université Grenoble Alpes) est sous presse : « La “dette de l’indépendance” d’Haïti. La liberté du genre humain monnayée (1791- 1825) », dans collectif, Droit et pouvoir en Haïti (1801-1934), Paris, Éditions de l’Institut francophone pour la justice et la démocratie, 2021.
Marie HARDY-SEGUETTE
Docteure en histoire, Marie Hardy-Seguette est actuellement chargée de recherche à la fondation Clément et responsable scientifique du musée Frank-A.-Perret - Mémorial de la catastrophe de 1902. Sa thèse sur le monde du café à la Martinique aux XVIIIe et XIXe siècles a reçu le prix de thèse Maryse-Condé 2015 décerné par le Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage.
Ses axes de recherche actuels portent sur l’histoire sociale et culturelle en milieu colonial caribéen principalement en Martinique du XVIIIe au XX e siècle.
Elle a récemment publié un article sur la culture matérielle française en Martinique au début du XIXe siècle (Michel Figeac, Maison des sciences de l’Homme d’Aquitaine, 2021) et une bibliographie intitulée « The French Lesser Antilles » (Oxford Bibliographies, 2018). Prévue en janvier 2022, la publication de sa thèse intitulée Couleurs café est en cours aux Presses universitaires de Rennes.
Pierre-Cyrille HAUTCŒUR
Pierre-Cyrille Hautcœur est économiste et historien, directeur d’études à l’EHESS et professeur à PSE-École d’économie de Paris.
Il est spécialiste d’histoire monétaire et financière contemporaine, sujet sur lequel il a dirigé plusieurs programmes nationaux et internationaux de recherche et publié, notamment, Le marché financier français au XIXe siècle (2007) et La crise de 1929 (2009).
Il travaille en particulier actuellement sur le financement de la colonisation française. Son prochain ouvrage, à paraître au Comité pour l’histoire économique et financière de la France, s’intitule La rupture ? La Grande Guerre, l’Europe et le XXe siècle (en codirection). Il a par ailleurs présidé l’EHESS de 2012 à 2017 et préside actuellement le conseil d’administration de l’Institut national des études démographiques.
Jérôme JAMBU
Jérôme Jambu est maître de conférences en histoire moderne à l’université de Lille (IRHiS, UMR CNRS 8529). Ancien conservateur au département des Monnaies de la Bibliothèque nationale de France, il est le secrétaire de rédaction de la Revue numismatique.
Il a soutenu une habilitation à diriger des recherches dont le mémoire inédit s’intitule « Il n’y a point d’endroit dans l’univers où les monnoies aient plus souvent varié.” Monnaies et substituts dans les îles de l’Amérique française (Petites Antilles, vers 1625-vers 1830) » (université Paris 1 Panthéon Sorbonne, 2021).
Il a récemment publié Catalogue historique des monnaies américaines de la Bibliothèque nationale de France. Tome 1 : Amérique du Nord. Monnayages coloniaux, monnaies des Antilles, Paris, BnF, 2021 ; « The Coins Made “for the Islands and Mainland of America” for the French West India Company (1670) », The Journal of Early American Numismatics, n° 4/1, juin 2021, p. 1-28 ; « Connaître la circulation monétaire en Guadeloupe (XVIIe -XIXe siècle). Le nécessaire croisement des sources archivistiques, archéologiques et numismatiques », Bulletin de la Société d’histoire de la Guadeloupe, actes de la journée d’études Histoire et archéologie, apports croisés, Basse-Terre, novembre 2019, n° 187, septembre-décembre 2020, p. 119-140 ; « Les “monnaies des pirates” : entre imaginaire collectif et réalité archéo-numismatique », dans Jean Soulat (dir.), Archéologie de la piraterie des XVIIe et XVIIIe siècles. Étude de la vie quotidienne des flibustiers dans les Caraïbes et l’océan Indien, Drémil-Lafarge, Éd. Mergoil, 2019, p. 365-379 ; « Hadrien aux Antilles. Un sou guadeloupéen réformé sur une monnaie antique au temps du rétablissement de l’esclavage », Bulletin de la Société française de numismatique, décembre 2018, p. 467-473.
KARVAR Anousheh
Anousheh Karvar est actuellement la présidente de l’Alliance mondiale contre l’esclavage moderne (Alliance 8.7).
LOVEJOY Paul
Professeur émérite d’histoire de l’université de York (Canada) et membre de la Société royale du Canada, Paul E. Lovejoy a été le directeur fondateur du Harriet Tubman Institute for Research on Africa and its Diasporas, a occupé la chaire de la recherche canadienne sur la diaspora africaine (2000-2005), a été membre du projet Slave route de l’Unesco (1996-2012), a coédité pendant plus de deux décennies la revue African Economic History, et est directeur de The Harriet Tubman Series on the African Diaspora (Africa World Press).
Il a publié plus de quarante livres, notamment Jihad in West Africa during the Age of Revolutions 1775-1850 (2016) et Slavery in the Global Diaspora of Africa (2019). Son dernier ouvrage, codirigé avec Dale W. Tomich, est The Atlantic and Africa: The Second Slavery and Beyond (2021). Il est le codirecteur des volumes à paraître Regenerated Identities: Documenting African Lives et Notorious Massacre at Calabar in 1767.
Il est l’éditeur de la section IV des témoignages sur l’esclavage et la liberté dans l’Unesco General History of Africa, vol. 10, Global Africa. Il est président du bureau des directeurs de Walk With Web, Inc. (www.walkwithweb.org) et édite plusieurs sites dont « Studies in the History of the African Diaspora Documents » (www.shadd.org), « Freedom Narratives: Testimonies of West Africans in the Era of Slavery » (www.freedomnarratives.org) et « Equiano’s World: Gustavus Vassa and the Abolition of the British Slave Trade » (www.equianosworld.org). Le Journal of Global Slavery a créé un prix en son honneur, le Paul E. Lovejoy Prize, qui récompense la meilleure monographie sur l’esclavage publié durant l’année.
MADEIRA-SANTOS Catarina
Catarina Madeira-Santos est directrice d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), spécialiste de l’histoire de l’Afrique centrale (en particulier de l’Angola) et de l’Empire portugais.
Elle est l’auteure de Goa é a chave de toda a Índia: Perfil político da capital do estado da Índia (1999) et co-auteure avec Ana Paula Tavares d’Africae Monumenta, vol. I: Arquivo Caculo Cacahenda (2002). Dans sa thèse de doctorat (2005), réalisée en cotutelle entre l’EHESS et l’Université nouvelle de Lisbonne, elle a étudié la politique coloniale des Lumières en Angola. Elle est en train de préparer la publication de son habilitation à diriger des recherches (université Paris 7, 2019) sur L’esclavage en langues africaines: définir, archiver, historiciser (Angola, XVIe -XXe siècle). Elle a récemment publié « Des sociétés à l’épreuve de la traite atlantique (Angola, XVIIe -XIXe siècle) », dans Paulin Ismard, Benedetta Rossi, Cécile Vidal (dir.), Les mondes de l’esclavage. Une histoire comparée, Paris, Seuil, 2021, p. 221-231 et « Wishing Slavery Away in Colonial Angola: Portugal, the League of Nations, the International Labour Office and the Definition of “Slave-like” Labour Conditions », dans John Thornton (dir.), New Perspectives on Angola History, Baywolf Press, 2021 (sous presse, 40 p.).
Henri MÉDARD
Henri Médard est professeur d’histoire à Aix-Marseille université et directeur adjoint de l’Institut des mondes africains.
Hayri Gökşin ÖZKORAY
Hayri Gökşin Özkoray est depuis 2019 maître de conférences en histoire moderne à AixMarseille Université et membre du laboratoire Temps, espaces, langages, Europe méridionaleMéditerranée (CNRS-AMU-MMSH, UMR 7303). Il est spécialiste de l’Empire ottoman du XVe au XVIIe siècle, notamment à travers les questions de l’esclavage et du travail.
Il a récemment publié « Poverty, Law and Labour in the Ottoman Empire », dans David Hitchcock, Julia McClure (dir.), The Routledge History of Poverty, c. 1450-1800, Oxon-New York, Routledge, 2021, p. 309-328 ; « La proto-ethnographie de Kinalizade Ali Çelebi » (p. 77-83) et « Des Ottomans à Malte à la fin du XVIe siècle » (p. 421-426), dans Elisabetta Borromeo, Nicolas Vatin (dir.), Les Ottomans par eux-mêmes, Paris, Les Belles Lettres, 2020 ; « From Persecution to (Potential) Emancipation. Female Slaves and Legal Violations in Ottoman Istanbul according to Court Registers (16th-17th Centuries) », Hawwa. Journal of Women of the Middle East and the Islamic World, 17/2-3, 2019, p. 257-280 (https://doi.org/10.1163/15692086-12341359) ; Ma‘cûncızâde Mustafa Efendi. Le captif de Malte. Récit autobiographique d’un cadi ottoman (XVIe siècle), traduit du turc ottoman, présenté et annoté par Hayri Gökşin Özkoray, Toulouse, Anacharsis-EPHE, coll. Famagouste, 2019.
Laure QUENNOUËLLE-CORRE
Laure Quennouëlle-Corre est directrice de recherche au CNRS, rattachée au Centre de recherches historiques (CNRS-EHESS).
Spécialiste d’histoire économique et financière contemporaine, elle a publié sa thèse La direction du Trésor 1947-1967. L’État-banquier et la croissance en 2000 (Paris, IGPDE-Comité pour l’histoire économique et financière de la France, accès libre en ligne http://books.openedition.org/igpde/1937) et son habilitation à diriger des recherches sur La place financière de Paris au XXe siècle. Des ambitions contrariées, en 2015 (Paris, IGPDE-Comité pour l’histoire économique et financière de la France, accès libre en ligne : https://books.openedition.org/igpde/3820).
Ses recherches récentes s’intéressent à la politique économique et financière contemporaine, aux mutations du système bancaire et financier au XXe siècle dans ses dimensions nationale, européenne et internationale, ainsi qu’au développement des économies coloniales et post coloniales.
Dominique ROGERS
Dominique Rogers est maîtresse de conférences à l’université des Antilles et spécialiste des sociétés antillaises modernes.
Elle a récemment dirigé la publication de Voix d’esclaves. Louisiane, Antilles et Guyane françaises XVIIIe -XIXe siècle (Karthala, coll. Sources et documents, 2015). Elle a publié Sortir de l’esclavage. Europe du Sud, Amériques XIVe - XIXe siècle (avec Boris Lesueur, Karthala, 2018) ; Libres après les abolitions ? Statuts et identités aux Amériques et en Afrique (Karthala, 2018) et enfin Habiter la ville aux Antilles et en Guyane XVIIIe -XXIe siècle : essai d’approche pluridisciplinaire (L’Harmattan, 2020).
Dans le cadre de l’ANR Repairs, elle a participé à l’élaboration de la base « Esclavages et indemnités, l’empire colonial français du XIXe siècle », mise en ligne le 10 mai 2021. Elle achève actuellement un chapitre intitulé « La Martinique face à son passé esclavagiste : initiatives individuelles et silences institutionnels », retenu pour la publication aux Presses universitaires de Nouvelle-Aquitaine.
Jean-Pierre SAINTON
Jean-Pierre Sainton est professeur à l’université des Antilles. Au sein du laboratoire AIHP-GEODE, il dirige le programme REZO-Antilles consacré à l’élaboration d’une vaste base de données nominatives des acteurs de l’histoire sociale. Spécialiste de l’histoire moderne et contemporaine caribéenne, son champ de recherches s’est plus spécialement centré sur l’étude des cultures sociales et politiques aux Antilles françaises.
Après sa thèse de doctorat soutenue en 1997, Les Nègres en politique. Couleur, identités et stratégies de pouvoir en Guadeloupe au tournant du siècle, il a publié différents travaux dont La décolonisation improbable. Cultures politiques et conjonctures en Guadeloupe et en Martinique 1943-1967 (Pointe-à-Pitre, Éditions Jasor, 2012, 410 p.) ; « Territoires de l’histoire antillaise et dynamiques des sociétés », dans J. Dumont, B. Berard, J.-P. Sainton (dir.), « Les territoires de l’histoire antillaise », n° 378-379 de Outremers, revue d’histoire, t. 101, 2013, p. 183-198 ; « Sociographie d’un groupe professionnel au cœur de l’habitation tardive : les géreurs du domaine sucrier du Galion (Martinique) durant l’entre-deux-guerres », avec Jessica PierreLouis, dans Jean-Pierre Sainton, Clara Palmiste, Christelle Lozère (dir.), Croisées d’images et de figures sociales en Guadeloupe et en Martinique au cours du premier XXe siècle. Actes de la deuxième journée d’études REZO-Antilles (30 octobre 2019, Fort-de-France), dans le Bulletin de la Société d’histoire de la Guadeloupe, n° 189, mai-août 2021, p. 33-93.
Guy SAUPIN
Guy Saupin est professeur émérite d’histoire moderne et membre du CRHIA (université de Nantes).
Il a notamment dirigé Africains et Européens dans le monde atlantique XVe - XIXe siècle (Presses universitaires de Rennes-PUR, 2014) ; en codirection avec Sylviane Llinares, Ports nouveaux : la création portuaire XVe -XXIe siècle (PUR, 2020) ; « Le commerce atlantique et la naissance des villes portuaires en Afrique noire XVIIe -XIXe siècle », dans Siméon-Kouakou Kouassi (dir.), La mer, une autre voie de développement en Afrique de l’Ouest (Paris, Les Indes savantes, 2019) ; « African Seaports in the Nineteenth-Century », dans A. Olukoju, D. Castillo Hidalgo (dir.), African Seaports and Maritime Economics in Historical Perspective (Londres, Palgrave, 2020). L’émergence des villes-havre en Afrique atlantique au temps du commerce des esclaves, vers 1470-vers 1870 va prochainement sortir aux PUR.
Cheikh SENE
Cheikh Sene est docteur en histoire de l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne et chercheur rattaché à l’Institut des mondes africains (Aubervilliers). Ses domaines de recherche couvrent les rencontres entre les sociétés africaines et européennes à l’époque moderne et contemporaine ; la fiscalité, le commerce, la diplomatie, la colonisation ; les débuts de l’Afrique moderne ; les impérialismes et colonialismes en Afrique ainsi que les traites.
Il a notamment publié « Commerce colonial français et diplomatie en Sénégambie au XVIIIe siècle », dans Éric Schnakenbourg, François Ternat (dir.), Une diplomatie des lointains : la France face à la mondialisation des rivalités internationales XVIIe -XVIIIe siècle (Presses universitaires de Rennes, 2020) ; « From Slaves to Gum: Colonial Trade and French-British Rivalry in Eighteenth-Century Senegambia », dans James R. Fichter (dir.), British and French Colonialism in Africa, Asia and the Middle East. Connected Empires across the Eighteenth to the Twentieth-Century (Cham, Palgrave Macmillan, Cambridge Imperial and Post-Colonial Studies Series, 2019) ; « La “pièce de guinée”, un textile incontournable dans l’économie de traite en Sénégambie (XVIIIe -XIXe siècle) », Claude Coupry, Françoise Cousin, Corinne Duroselle (dir.), De la mer aux textiles, Paris, Les Indes savantes, 2019. Deux de ses articles sont en cours de publication « Marriage “à la mode du pays”: when Identity and Contractual Love become a Pledge for the Signares’ Business », dans Mandy Cooper, Andrew Popp (dir.), Emotions and the History of business et « Gorée dans la traite atlantique et l’esclavage en Sénégambie : quand le sentiment prime sur la raison », African Studies Review.
Alessandro STANZIANI
Alessandro Stanziani est directeur de recherche au CNRS et directeur d’études à l’EHESS où il enseigne l’histoire globale.
Ses domaines de recherche incluent l’histoire économique et sociale de la Russie tsariste, de la France et du Royaume-Uni (XVIIIe -début du XXe siècle), l’histoire de la concurrence, de l’alimentation et surtout du travail contraint.
Il a publié notamment des travaux sur le servage russe et l’esclavage et le post-esclavage dans l’océan Indien et en Inde. Parmi ses publications : L’économie en révolution. Le cas russe 1870- 1930, Paris, Albin Michel, coll. L’évolution de l’humanité, 1998 ; Rules of exchange. French Capitalism in Comparative Perspective, 18th-20th Centuries, Cambridge, Cambridge University Press, 2012 ; Bondage, Labor and Rights in Eurasia, 17th-20th Centuries, New York, Berghahm 2014 ; After Oriental Despotism. Warfare, Labour and Growth in Eurasia, 17th- 20th Centuries, Londres, Bloomsbury, 2014 ; Seamen, Immigrants and Convicts in the Indian Ocean, 18th -early 20th Centuries, New York-Londres, Palgrave Mac Millan, 2014 ; Labor on the Fringes of Empire. Voice, Exit and the Law, New York, Palgrave, 2018 ; Eurocentrism and the Politics of Global History, New York, Palgrave, 2018 ; Les métamorphoses du travail contraint, Paris, Presses de Sciences-Po, 2020 ; Capital Terre. Une Histoire longue du monde d’après, Arles, Actes Sud Payot, 2021.
Stéphanie TAMBY
Stéphanie Tamby est chercheuse au Intercontinental Slavery Museum de l’Île Maurice. Elle a été commissaire de la première exposition temporaire du musée qui a ouvert en octobre 2020.
Elle a notamment travaillé comme Educatorin Social and Modern Studies au Saint-Esprit College. Entre 2009 et 2011, elle a été Research Assistant pour la commission Vérité et justice, où elle a commencé une base de données sur les voyages d’esclaves dans le sud-ouest de l’océan Indien vers l’Île de France (Île Maurice) au XVIIIe siècle.
Elle consolide actuellement cette base de données pour le Centre for Research on Slavery and Indenture de l’université de Maurice, en collaboration avec d’autres chercheurs africains et européens au sein du projet SLAMNARET (anciennement SLAFNET).
Elle a soutenu sa thèse de doctorat d’histoire à l’université de Maurice en 2019. Cette recherche étudie l’impact du démantèlement de l’esclavage dans l’Empire britannique sur l’évolution des institutions mauriciennes au XIXe siècle. Elle s’intéresse en outre au commerce des esclaves dans l’océan Indien, à l’esclavage et ses héritages à Maurice, aux réparations, à la mémoire et à la construction identitaire.
Vijaya TEELOCK
Vijaya Teelock est Associate Professor à l’université de Maurice. Elle a fondé le Center for research on slavery and indenture en 2006. Elle a été vice-présidente de la commission mauricienne Vérité et justice et présidente des comités scientifiques internationaux de Slave route project et Indentured labour route project.
Elle a notamment publié : « A Hub of “Local Cosmopolitans” in Port Louis: Migration and Settlement in early 18th up to mid‐19th-Century Port Louis », dans Edward A. Alpers, Burkhard Schnepel (dir.), Connectivity in Motion: Small Island Hubs in the Indian Ocean World, New York, Palgrave-Mac Millan, 2017 ; « Un site unique à l’Isle de France, ancienne colonie française : le complexe du Moulin à poudre », Entreprises et histoire, 2017/2, n° 87, p. 76-87 ; « In Defence of the Empire”: Mauritius’ Government Slaves in Eighteenth-Century Mauritius », dans Franco Luciani (dir.), Being Everybody’s Slaves. Public Slavery in the Ancient and Modern World, actes du colloque international, Newcastle, 22-24 mars 2018, Bulletin of the Institute of Classical Studies, n° 64- 2, 2021.
Rafaël THIÉBAUT
Rafaël Thiébaut a soutenu une thèse intitulée « Traite des esclaves et commerce néerlandais et français à Madagascar (XVIIe -XVIIIe siècle) » à l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne en cotutelle avec la Vrije Universiteit Amsterdam en novembre 2017. Cette recherche a été récompensée par le prix de thèse de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage.
Ensuite, Rafaël Thiébaut a été chercheur postdoctoral à l’International Institute of Social History à Amsterdam où il a travaillé sur le projet Resilient Diversity: the Governance of Racial and Religious Plurality in the Dutch Empire 1600-1800. Depuis septembre 2020, il est chercheur postdoctoral au Musée du quai Branly-Jacques Chirac où il travaille sur le lien entre les objets du musée et l’esclavage.
Il a récemment publié « Construire une base de données sur la traite des esclaves dans l’océan Indien. L’exemple du cas français à Madagascar au XVIIIe siècle », Esclavages & post-esclavage, 2020 (https://doi.org/10.4000/slaveries.2618) ; « French Slave Trade on Madagascar: a Quantitative Approach », Journal of Social History, 2020 (https://doi.org/10.1093/jsh/shaa006) et avec Thomas Vernet et Vijaya Teelock, Inventaire sélectif sur l’esclavage/Select guide to sources on Slavery from the Archives nationales de France. Fonds colonies C4, correspondance à l’arrivée, Île de France (1714-1810), Réduit & Port-Louis, University of Mauritius Press, Truth and Justice Commission & Centre for Research on Slavery and Indenture, 2019, vol. 2.
Béatrice TOUCHELAY
Béatrice Touchelay est professeure d’histoire contemporaine à l’université de Lille et chercheuse associé à l’Institut de recherches historiques du Septentrion (UMR CNRS 8529). Ses recherches portent sur l’histoire économique et sociale du monde industrialisé contemporain, sur l’histoire des chiffres statistiques et comptables, sur l’histoire des statistiques coloniales et post coloniales.
Elle a notamment et récemment dirigé l’ouvrage Fraudes, frontières et territoires XIIIe -XXIe siècle, Paris, IGPDE-CHEFF, 2020 ; corédigé avec Isabelle Chambost, « Quand l’État devient banquier. Ruptures et continuités dans le contrôle exercé, à la Libération, par ce nouvel actionnaire », dans Hadrien Coutant, Scott Viallet-Thévenin (dir.), Les figures de l’État actionnaire, n°30 de la Revue de la régulation, 1er sem. 2021 (https://journals.openedition.org/regulation/18823) ; et publié une note critique « Le Comité́ d’histoire des prix ou les fructueuses leçons d’un échec », à propos de Julien Demade, Produire un fait scientifique. Beveridge et le Comité́ d’histoire des prix (Paris, Éditions de la Sorbonne, 2018), dans Histoire et mesure, vol. XXXV, n° 2, juin 2021, p. 247-255.