Doctorante en histoire à l’Université des Antilles, Valérie-Ann Edmond Mariette travaille sur les mémoires de l’esclavage et la musique des Antilles après la départementalisation.

Thèse : « Le son de la mémoire de l’esclavage. Musique et politique dans les Antilles entre 1956 et 1998 »

C’est en master de recherche en Histoire et Civilisations à l’EHESS, et écrivant son mémoire de recherche en histoire intitulé « Bèlè et biguine dans les ballets folkloriques à la Martinique : catégories d’identifications, danse et musique » que la thématique des mémoires de l’esclavage s’est imposée à elle.

Depuis 5 ans elle se consacre à sa thèse intitulée : « Le son de la mémoire de l’esclavage. Musique et politique aux Antilles entre 1956 et 1998. ». Elle a d’abord mené ce travail de recherche sous la direction de l’historien Jean-Pierre SAINTON, au sein du laboratoire AIHP-GEODE. Puis, en 2023 elle est passée sous la direction de Myriam COTTIAS et Audrey CELESTINE au sein du CIRESC et du PHEEAC.

Il s’agit à travers ce sujet de recherche, d’écrire une histoire de la musique et des pratiques musicales via les mémoires de l’esclavage colonial en Guadeloupe et en Martinique, après la départementalisation. Mais aussi de mettre en perspective l’expression des mémoires de l’esclavage dans les oeuvres et pratiques musicales antillaises. Quel rôle ce mémorial musical joue-t-il dans un espace social et politique singulier, pris dans une relation postcoloniale singulière ?

Elle est la lauréate du prix W. J. ECCLES 2023 de la Société d’Histoire Coloniale Française (SHCF/FCHS) pour sa communication intitulée “ Le récit musical de l’esclavage et du colonialisme dans l’imaginaire d’Eugène Mona”. Le prix ECCLES est attribué à la meilleure présentation de doctorant.e lors du congrès annuel de la SHCF/FCHS.

A travers son sujet de recherche, elle écrit une histoire de la musique et des pratiques musicales via les mémoires de l’esclavage colonial en Guadeloupe et en Martinique, après la départementalisation. Il s'agit de mettre en perspective l’expression des mémoires de l’esclavage dans les œuvres et pratiques musicales antillaises. En formant un mémorial musical - tel que définit par Elina Djebarri et Charlotte Grabli- ces pratiques jouent un rôle dans un espace social et politique singulier à l’époque de la décolonisation culturelle. 

Elle est la lauréate du prix W. J. ECCLES 2023 de la Société d’Histoire Coloniale Française (SHCF/FCHS) pour sa communication intitulée “ Le récit musical de l’esclavage et du colonialisme dans l’imaginaire d’Eugène Mona”. Le prix ECCLES est attribué à la meilleure présentation de doctorante lors du congrès annuel de la SHCF/FCHS. 

Elle est lauréate de la bourse doctorale 2024-25 de la FME et du musée de quai Branly.