En bref
Historique
Depuis 1991, la maison, gérée par la région, est devenue patrimoine du Conseil régional de la Martinique.
La Maison de la Canne, sise dans l’ancienne distillerie Mario datant du début du XXème siècle, fait revivre le cadre de l'industrie coloniale et esclavagiste du sucre.
Car la canne à sucre a marqué de son empreinte la plupart des aspects de la vie de l’île et de tout le bassin caribéen, forgeant le peuplement et la société, modelant les paysages et les mentalités, inspirant la musique, le roman, le cinéma. Elle est pleinement, pour la Martinique, une ressource et une souche de civilisation.
Malgré l’effondrement des cours ces dernières décennies, la canne à sucre reste grâce au rhum, la seconde production agricole de l’île. En 1996 le rhum agricole de Martinique a obtenu une appellation d’origine contrôlée. Ce label de qualité, lié à un terroir, est indissociable de savoir-faire ancestraux.
La Maison de la Canne propose un large panorama des multiples et complexes rapports qui se sont établis entre : Une Terre, Une Plante, Un Peuple.
Mémoire
Grâce à l’action de l’association martiniquaise de la Maison de la Canne, cette ancienne usine est devenue une véritable institution culturelle.
La muséographie relate, à travers documents, maquettes et gravures d’époque, trois siècles de l’histoire de la canne à sucre en Martinique. La visite du site, qui s’effectue sur deux étages, permet de découvrir le fonctionnement des premières habitations esclavagistes, les procédés de fabrication du sucre et du rhum, les instruments et machines utilisés à diverses époques, et la vie quotidienne des esclaves sur les plantations.