Le site est d'abord fréquenté par des populations amérindiennes entre les VIème et VIIIème siècles, puis est attesté habitation avec une sucrerie et un moulin à eau dès 1658. De fait, elle est considérée comme une des plus vieilles habitations de Martinique.
Entre la forêt, les terres agricoles, la mer et les contreforts de la Pelée, l'habitation a joui d'une situation très favorable qui a permis l'installation de divers bâtiments.

La maison de maître se situe au fond d'une rue pavée. Le jardin, à l'Est et au Sud des bâtiments, est d'ailleurs labellisé Jardin Remarquable.

Les constructions actuelles, en partie en ruines, reflètent la variété des productions agricoles telles que le manioc, le cacao ou le sucre, ainsi que les techniques de mises en œuvre. En outre, le réseau hydraulique et les canaux témoignent du système d'irrigation de la plantation, à partir de la rivière en contre-pied.
La canne à sucre était en particulier cultivée, récoltée, affinée et transformée par des personnes réduites en esclavage pendant plus de deux siècles. La crise sucrière puis l'éruption volcanique de la montagne Pelée de 1902 mirent fin à cette production.