La Fondation a un an. Un an déjà, durant lequel nous l’avons installée ; nous avons fait entendre sa voix dans le débat public ; nous avons commencé à déployer ses programmes d’action, en lançant cinq appels à projets en matière de citoyenneté, de culture, d’éducation et de recherche ; et nous avons investi les réseaux sociaux, parce que le travail de mémoire doit aussi se faire là si nous voulons toucher la jeunesse et le plus grand nombre.
Durant cette année, le soutien de nos fondateurs, mécènes et collectivités fondatrices ne nous a pas manqué. Je veux les en remercier ici. Et nous nous tenons à leurs côtés quand, collectivités, entreprises ou institutions, elles sont confrontées aux enjeux contemporains de la mémoire de l’esclavage.
Nous pouvons aussi compter sur l’Etat. Le 15 novembre 2019, j’ai signé avec Edouard Philippe la convention de partenariat qui nous lie à l’Etat jusqu’en 2022. J’ai rencontré cette semaine son successeur Jean Castex. Il m’a confirmé l’importance qu’il attache à ce partenariat et les priorités qui doivent nous mobiliser : l’éducation, la culture, la citoyenneté, la lutte contre le racisme et les discriminations.
Nous aurions dû cette semaine nous retrouver lors des Ateliers de la Fondation. Les circonstances sanitaires ne le permettront pas, mais, grâce à la RATP, la Fondation sera présente jusqu’à la fin de l’année dans le métro parisien, à travers les mots d’auteurs des mondes créoles. Et nous avons voulu proposer deux événements numériques LIVE pour marquer ce moment, le 15 novembre sur les 20 ans de la Loi Taubira, et le 18 novembre sur la dernière biographie de Toussaint Louverture pas Sudir Hazareesingh.
Ce sera également l’occasion d’annoncer officiellement le lancement des commémorations du 20ème anniversaire de la loi Taubira, qui seront notre temps fort l’année prochaine. Nous espérons que vous serez nombreux à y participer.