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La Réunion, l'esclavage est au programme - Corinne Russo
La Réunion, l'esclavage est au programme - Corinne Russo
Depuis 2001, les programmes scolaires ont changé et l'esclavage est au programme.
Deux enseignantes d'histoire incroyables ont décidé de transmettre ce thème en inscrivant les jeunes à un concours national ouvert à tous les élèves de France.
Synopsis
Mafate, Salazie, Dimitile... Ces noms résonnent dès que l'on approche les montagnes de La Réunion. Ces noms évoquent une époque lointaine où l'esclavage était encore présent sur l'île et pourtant il y a encore peu de temps, on apprenait à l'école que nos ancêtres étaient les Gaulois... Qu'en est-il aujourd'hui ? Comment la mémoire de cette période est-elle enseignée et transmise à la jeunesse locale ? Les Réunionnais s'enrichissent-ils de cet héritage ? Ou au contraire, cette mémoire collective reste-t-elle un lointain souvenir ? Depuis 2001, les programmes scolaires ont changé et l'esclavage est au programme
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Festival Outre-Mer en Bourgogne (OMB)
Festival Outre-Mer en Bourgogne (OMB)
Événements commémoratifs célébrant le mois de mai, mois des mémoires de l’histoire des abolitions en Saône-et-Loire, du 07 au 16 mai 2021.
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Ultramarins - Émission radio spéciale
Ultramarins - Émission radio spéciale
France Info - Portail Outre-mer la 1èrePrésentation Thierry Belmont et Serge Massau
Production France Télévisions
26 minutes
Une émission réalisée avec la collaboration de RFI et diffusée le 10 mai prochain sur le portail Outre-mer la 1ère. 26 minutes d’échanges et de discussions avec :
- Frédéric Régent, maître de conférences en Histoire à l’Université de Paris 1 et ancien président du Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage.
- Krystel Gualdé, directrice scientifique au musée d’histoire de Nantes et auteure de « Nantes et la traite négrière ».
- Jean-François Manicom, conservateur au Musée international de l’esclavage de Liverpool et spécialiste de la traite transatlantique.
Le 10 mai 2001, le Parlement français adoptait la loi dite Taubira, qui reconnait la traite négrière comme crime contre l’Humanité et favorise son enseignement.
Depuis, le passé esclavagiste entre peu à peu dans l’espace public. À Paris, le décret de rétablissement de l’esclavage doit être pour la première fois exposé lors d’une exposition consacrée à Napoléon Ier. La statue de Colbert devant l’Assemblée nationale est remise en question. Et d’anciens ports français qui ont fait fortune grâce au commerce triangulaire, entament progressivement un travail de mémoire.
La ville de Nantes a inauguré le Mémorial de l’abolition de l’esclavage en 2012. Pourtant, les mouvements contemporains pour l’égalité et contre les discriminations, qui se revendiquent souvent en héritiers des victimes de l’esclavage, provoquent aussi des crispations dans la société, jusqu’au sommet de l’Etat. Une question qui reste d’une actualité brûlante, puisqu’en juin de l’année dernière, le Parlement européen était la première institution internationale à reconnaitre la traite de l’esclavage comme un crime contre l’Humanité, suite au vote d’une résolution portée par l’eurodéputé de La Réunion, Younous Omarjee.
Vingt ans après la loi Taubira, comment l’histoire de l’esclavage est–elle enseignée et présentée au grand public ? Un musée à Paris, un mur des Noms, déboulonner des statues : quelle réponse mémorielle apporter ? Comment la France et l’Angleterre, deux anciennes puissances coloniales, prennent-elles en compte cette histoire et ses enjeux mémoriels contemporains ?
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Secrets d’Histoire - Toussaint Louverture : la liberté à tout prix…
Secrets d’Histoire - Toussaint Louverture : la liberté à tout prix…
Toussaint Louverture : la liberté à tout prix…
Il y a vingt ans, le 21 mai 2001, était promulguée la loi tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité, dite loi Taubira, du nom de Christiane Taubira, alors députée de Guyane. Cette loi fondatrice instaure une journée de commémoration annuelle : le 10 mai. À l’occasion des 20 ans de cette loi mémorielle, France Télévisions propose une programmation spéciale sur ses antennes linéaires et numériques, plus particulièrement en cette journée marquante du 10 mai.
Dans ce nouveau « Secrets d'Histoire » inédit, Stéphane Bern vous propose un voyage entre terre et mer, des hauteurs du Jura aux rivages des Antilles, pour évoquer le destin exceptionnel d’un grand libérateur trop méconnu : Toussaint Louverture.
Originaire d’Afrique, né esclave au XVIIIe siècle dans la colonie française de Saint-Domingue, l’actuelle Haïti, Toussaint Louverture a réussi à échapper à la servitude pour devenir un général et un homme politique de génie, qui, depuis son île des Caraïbes, a montré la voie à suivre. Si la France commémore chaque 10 mai l’abolition de l’esclavage, c’est en grande partie grâce à lui.
Meneur d’hommes, séducteur, visionnaire, Toussaint Louverture entre dans la lumière à 50 ans et décide de lancer son grand projet : libérer les esclaves de Saint-Domingue pour en faire des citoyens français à part entière !
Mais pour y parvenir, il doit se dresser contre l’ordre établi : les colons et leurs plantations sucrières si lucratives. Il trouve aussi sur sa route un homme, un certain Bonaparte, Premier consul de France…
Toussaint, Napoléon : l’affrontement de deux stratèges, deux figures d’exception, de chaque côté de l’Atlantique !
Dans le sillage de Toussaint Louverture, vous croiserez également ceux qui ont épousé sa cause. "Solitude", une femme métisse devenue une légende de la liberté en Guadeloupe ; l’abbé Grégoire, un héros discret de la Révolution française, qui a permis la première abolition de l’esclavage, en pleine Terreur — et Victor Schœlcher, l’homme qui a obtenu son abandon total par la France au XIXe siècle.
Aux côtés de Stéphane Bern, vous découvrirez le fort de Joux, perché dans les montagnes du Doubs, la prison où Bonaparte a enfermé jusqu’à la mort son rival de Saint-Domingue ; les demeures intactes des armateurs de La Rochelle, enrichis par l’esclavage, mais aussi les vestiges des plantations sucrières tant en Guadeloupe qu’en Haïti, île de beauté encore habitée par sa figure tutélaire, l’indomptable Toussaint Louverture.
Intervenants :
Dany Laferrière, de l’Académie française
Rokhaya Diallo, journaliste
Pierre Buteau, historien haïtien
Jacques de Cauna, historien
Frédéric Régent, historien
Jean-Christian Petitfils, historien
Pierre Branda, Fondation Napoléon
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Furcy, le procès de la liberté - Diffusion sur France 3
Furcy, le procès de la liberté - Diffusion sur France 3
Écriture et réalisation Pierre Lane
Production Cinétévé, en partenariat avec le studio d’animation Gao Shan Pictures
Durée 52 minutes
Pendant plus d’un quart de siècle, de 1817 à 1843, Furcy, qu'on disait officiellement « esclave » à l'île Bourbon (ancien nom de La Réunion), lutta pour faire admettre par les tribunaux du royaume de France qu'il était un homme né libre. Le plus incroyable, c'est qu'il y parvint. Quelques années après le verdict reconnaissant son état de liberté, l'esclavage était aboli dans toutes les colonies françaises.
Comment cela a-t-il été possible ?
Quel genre d'homme était Furcy ?
Pour le comprendre, ce documentaire propose de retracer l'itinéraire de ce personnage hors du commun, à partir d'archives, témoignages d'historiens et dessins d'animation. Comme un puzzle, de La Réunion à l'île Maurice, en passant par Paris, ce film raconte l'histoire d'une figure inébranlable en quête de justice.
Un esclave nommé Furcy qui, après tant d'épreuves, trouva, dans son nouveau patronyme, Furcy Madeleine, la dignité qui lui avait été si longtemps refusée. À travers son incroyable lutte pour la liberté, il nous transmet la mémoire plurielle de l’esclavage et un désir universel d’humanité.
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Projection du film d'animation "Zarafa"
Projection du film d'animation "Zarafa"
Sous un baobab, un vieil homme raconte aux enfants qui l'entourent, une histoire : celle de l'amitié indéfectible entre Maki, un enfant de 10 ans, et Zarafa, une girafe orpheline.
Mercredi 19 mai à 14h : pour les accueils de loisirs.
Mercredi 26 mai à 14h : tout public.
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Documentaire inédit "Les statues de la discorde"
Documentaire inédit "Les statues de la discorde"
À l'occasion de la Journée nationale des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions, ainsi que des 20 ans de la loi Taubira, le portail Outre-mer La 1ère vous propose un film inédit de 52 minutes sur l’action de jeunes Ultramarins contre les statues représentant notamment Joséphine de Beauharnais, et ce avant le mouvement Black Lives Matter.
De la Martinique à La Réunion, de Paris à Saint-Ouen, Les Statues de la discorde explore ce débat contemporain aux multiples facettes, en allant à la rencontre de militants et d'intellectuels qui défendent la lutte contre le racisme.
C’est l’histoire d’une jeunesse qui s’attaque aux symboles du passé pour changer le présent. Le combat d’une nouvelle génération qui dénonce le racisme et les discriminations comme héritage social de l’esclavage et de la colonisation. Ils déboulonnent les statues et les plaques de rue à la gloire du passé colonial de la France, pour appeler à la justice, à l’égalité et à la reconnaissance d’une histoire effacée. Face à eux, le vieux monde semble de marbre, sourd aux revendications. Chez les historiens, la question divise. Faut-il retirer des rues les symboles d’un passé que certains ne veulent plus voir ? Comment faire la lumière sur des pans douloureux de l’histoire sans pour autant rouvrir des blessures susceptibles de déchirer la société ?
Écriture et réalisation Émile Rabaté • Production Beau Comme Une Image • Durée 52 minutes • 2020
48.8221951, 2.3004462
Ciné-débat autour de "Tout simplement noir", comédie de Jean-Pascal Zadi
Ciné-débat autour de "Tout simplement noir", comédie de Jean-Pascal Zadi
Ciné-débat autour de "Tout simplement noir", comédie de Jean-Pascal Zadi.
Réservation nécessaire, nombre de places limité à 50.
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Projection du film "12 years a slave"
Projection du film "12 years a slave"
Adapté de l'autobiographie de Solomon Northup, ce film raconte le combat de toute une vie orchestrée par l'esclavage et le racisme.
Inscription obligatoire au 01 39 22 36 55 ou via mediatheque@carrieres-sous-poissy.fr
44.8410649, -0.5713542
Projection d’un film d’animation - À partir de 8 ans
Projection d’un film d’animation - À partir de 8 ans
Projection d’un film d’animation - À partir de 8 ans
Partez à l’aventure avec un jeune garçon plein de ressources
Le 22 mai à 15h, sur réservation.