Dans le cadre de la manifestation Rennes au pluriel, organisée par la ville de Rennes du 10 au 21 mai,

table ronde intitulée Peut-on réparer l'esclavage ? 

à la Maison Internationale de Rennes, 7 quai chateaubriand Rennes.

Les enjeux liés au passé de l’esclavage, des immigrations et de la colonisation émergent depuis plusieurs années en déclenchant des réactions d’une grande violence. Par lesquels la question de la réparation. Des historiens, des associations, se posent et nous posent la question. La reconnaissance de l'esclavage comme crime contre l'humanité en 2001 avait été un premier pas vers la réparation, morale, historique. Faut-il aller plus loin ? Comment ? Quelles compensations sont possibles ? Quels enjeux mémoriels ouvre cette interpellation ? L'objectif de cette table-ronde est, plutôt qu'apporter une réponse définitive, d'expliciter les enjeux que la question soulève, ce qu'elle contribue à mettre à jour. 

Pour échanger autour de cette thématique, deux intervenants : 

- Olivier Marboeuf, auteur, poète, essayiste et producteur de cinéma ;

- Mathilde Ackermann-Koenigs, historienne, doctorante au Centre international de recherches sur les esclavages et post esclavages.

Table ronde La présence noir de Bordeaux à La Réole au 19e siècle avec Jean-Pierre Lefèvre, auteur du livre Les révoltes populaires en Aquitaine au 19e siècle et Jean-Eric Francoeur, de l’Office du tourisme.

Table ronde animée par Karfa Diallo à la médiathèque Bernard Castagnet.

Conférence débat 

"L'esclavage et la traite transatlantique" 

chants, contes, danses...

Littérature Fabienne Kanor - France - Résidence : 21 au 29 mai

Partenaires : Institut des Afriques (IDAF), Musée d’Aquitaine-Bordeaux, l’Université de Penn State en Pennsylvanie, la Fondation pour la mémoire de l’esclavage. Partenaires rochelais : le Musée du Nouveau Monde, Les Escales documentaires, la Médiathèque Michel-Crépeau, le Muséum d’Histoire Naturelle, la Maison des Écritures / Ville de La Rochelle, le Centre Intermondes - Ethnopôle Humanités Océanes
 

Bio-Projet : Née à Orléans de parents martiniquais, Fabienne Kanor est romancière, réalisatrice et professeure dans le département d’Etudes Françaises et Francophones de Penn State University (USA). Couronnée Chevalier des Arts et des Lettres par le Ministère Français de la Culture, elle a reçu de nombreux prix littéraires dont le Grand Prix Carbet de la Caraïbe et du Tout-Monde pour son roman Faire l'aventure (2014), ou encore le Prix de Las Americas pour Je ne suis pas un homme qui pleure en 2020. La mémoire des déportés, notamment celle des afro-descendants, et les séquelles liées au Passage du milieu sont des sujets qu’elle explore en profondeur dans ses différents travaux.

En 2019, elle a traduit en français Barracoon, the Story of the « Last Cargo », de Zora Neale Hurston (2019). Son dernier roman Louisiane (2020) emboite le pas d'un Noir de France à la découverte d'une Amérique abîmée par l'esclavage et les tensions raciales. Son premier essai La poétique de la cale (2022) a pour motif central le vaisseau négrier. Des siècles après le passage avéré du dernier navire négrier, Fabienne Kanor établit que la cale est encore vivace : elle hante les œuvres écrites, visuelles et musicales des artistes afro-descendants, elle refait surface dans les musées et dans nos espaces urbains et demeure dans le corps de ceux qui ne peuvent pas l’oublier.
 

[Même événement que muséum p.1] Rencontre avec l’artiste Fabienne Kanor : projection du premier épisode de sa série documentaire « Les contes de la cale » suivit d’un débat le 25 mai à 18h30 à la Bibliothèque du Muséum Cet événement sera jumelé à celui organisé par le Musée du Nouveau Monde le 21 mai qui accueillera également Fabienne Kanor pour une déambulation poétique, et celui des Escales documentaire du 24 mai autour d’autre œuvre cinématographique de Fabienne Kanor.

Pour sa seconde édition, Esclavage & Cinéma : Marronnes ! Rebelles à l’image, met à l’honneur des films faisant de femmes esclaves des rebelles qui n’hésitent pas à prendre en main leur destinée. Alors que 1745: An Untold Story (Gordon Napier et Morayo Akande) se déroule dans les Highlands écossais, Ici s’achève le monde connu (Anne-Sophie Nanki) sur l’île de la Guadeloupe au XVIIe siècle et Harriet (Kasi Lemmons) dans les États-Unis  du XIXe siècle, ces trois films racontent la résistance au féminin. Trop souvent absents au cinéma, l’esprit de résistance et la soif de liberté éclatent au grand jour tout en révélant l’expérience particulière de l’esclavage par les femmes.

Un festival organisé par la FME et le Musée du Quai Branly - Jacques Chirac, le 21 mai 2023 dans une salle de cinéma du Musée du Quai Branly- Jacques Chirac (gratuit, dans la limite des places disponibles).

ESCLAVAGE & CINÉMA – Une série proposée par la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage et réalisée par Antoine Guégan. Dans le cadre des journées de commémoration de l’esclavage et de son abolition, la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage et le musée du quai Branly – Jacques Chirac s’associent pour proposer une série de films mobilisant la mémoire de l’esclavage à partir de plusieurs points de vues et imaginaires.

Rencontre aux Archives Territoriales de Martinique avec 

Pr. Andrew Curran, Wesleyan University, auteur et Erick Noël, discutant, autour de l'ouvrage :

"Who's Black and Why ?"

Pr. Erick Noël, Université des Antilles, auteur et Christelle Lozère, discutante, autour de l'ouvrage : 

"La  Sculpture du Noir au temps de la traite"

Les premiers "Entretiens du patrimoine iconographique de l'océan Indien" du 24 au 26 mai 2023 !

Ces entretiens ont pour objectif :
- de faire un état des lieux de la connaissance sur l’image fixe (et animée),
- de la conservation préventive et curative jusqu’à la diffusion, en passant par la dématérialisation et le processus de description de l’image,dans la perspective de recommandations et - d’échanges professionnels ;
- d’encourager la recherche sur l’image dans toutes les disciplines : juridiques, scientifiques, techniques, sciences humaines et sociales, arts ;
- de montrer les multiples réalisations conçues à partir du matériau iconique : expositions temporaires et virtuelles, travaux pédagogiques, boîtes à images, créations artistiques, dispositifs numériques innovants...
L'Appropriation du patrimoine iconographique de l'océan Indien par les populations est cofinancée par les fonds européens FEDER INTERREG V océan Indien 2014-2020 et le Département de La Réunion.

Débat conférence "Les femmes de la résistance bushinengue" 

Prestation d'Anunja Litanie/King Koloni

Labo d'histoire avec Nadia Wainstain, M'hamed Oualdi, Antoine Guégan, Emanuele Carvalheira de Maupeou

Le déboulonnage de la statue de Victor Schœlcher a frappé de stupeur nombre de personnes. En abattant ce symbole, ces actions dénonçaient la façon dont les anciennes sociétés esclavagistes entendaient s’attribuer, seules, le mérite de l’abolition. Cela effaçait du même coup les siècles de résistances des esclaves, niant leur place d’acteurs et actrices et passant sous silence le rôle central dans leur libération de leurs révoltes et de leurs discours. Ce sont ses stratégies de luttes dont il sera question, de l’Afrique du Nord au Brésil en passant par les États-Unis.

Créé en 2017, L’histoire à venir est un festival d’histoire et de sciences sociales novateur qui a pour ambition de montrer que l’histoire peut et doit nous aider à comprendre les enjeux des débats contemporains. Du 24 au 28 mai, la 6e édition du festival proposera, dans 30 lieux, plus de 80 rencontres avec des chercheur·ses en histoire, en sciences humaines et sociales, auteur·rices, artistes et journalistes.

Entrée libre dans la limite des places disponibles

Rencontre littéraire avec Fabienne Kanor, auteure de La Poétique de la cale, à la librairie Le Passeur.

Une programmation en partenariat avec l’Institut des Afriques et la Fondation pour la mémoire de l’esclavage.